26 mars 2007

L'heure juste

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25 mars 2007

Zodiaqueries et autres longueurs, suite et fin

Grosse fin de semaine de films. Après 300 vendredi, Zodiac hier. Je n'ai pas osé retourner sur cinémamontréal.com pour voir à combien de "long" on était rendu, mais on doit bien topper le 300, justement. Réglons d'ailleurs ce détail d'emblée; oui, c'est long. Nous sommes effectivement en présence de plus de 2h30 d'enquête, de dialogues et de fausse pistes.

Ceux qui s'attendaient à Se7en 2 sont sortis très déçus (faut dire que la bande-annonce laisse croire que le film tourne autour des agissements sordides du tueur, alors que cet aspect n'occupe qu'environ 15% du métrage, et encore. Fausse représentation? Oui. Mais c'est ça, les bandes-annonces d'aujoud'hui). Ceux qui s'attendaient à un bon film qui ne prend pas ses spectateurs pour des cons ont apprécié. Je m'attendais à un bon film qui n'allait pas me prendre pour un con. J'ai apprécié.


Quatre personnes* tentent d'amener un tueur en série nommé Zodiac devant la justice. Ce tueur a terrorisé San Francisco de 1966 à 1978, ayant commis au minimum 37 meurtres qu'il a ensuite documentés à l'aide de lettres envoyées dans un journal. Voilà pour l'histoire.

*Tour d'horizon des "quatre personnes" en question :

Mark Ruffalo, dans la peau de l'inspecteur David Toschi, qui a passé une décennie de sa vie à tenter de résoudre l'affaire : excellent. J'avais vu le monsieur dans quelques bluettes du genre Et si c'était vrai et autres 13 ans bientôt 30 (ne me demandez pourquoi j'ai vu ces films...), mais je dois ici avouer qu'il joue maintenant dans la cour des grands. Une performance sans faille.

Anthony Edwards, l'inspecteur William Armstrong, partenaire et ami de Ruffalo : correct. Sans être un grand acteur, il est toujours sympathique, comme c'est ici le cas. Comment ne pas aimer le gars qui jouait Gilbert dans La revanche des tronches?! Impossible!

Robert Downey Jr., dans le rôle de Paul Avery, journaliste chevronné, alcoolique, drogué et sympatique : excellent d'un bout à l'autre. Toute une prestation de la part de monsieur Junior... comme toujours.

Jake Glyhehnehanl..., dans le rôle de Robert Graysmith, à l'époque dessinateur caricaturiste au San Francisco Chronicle, et plus tard auteur du livre sur lequel s'appuie le film : oups... Rien à faire, je ne m'habituerai jamais à ce type. Après l'avoir vu dans Donnie Darko (un sacré film), The Day After Tomorrow, Brokeback Mountain, Jarhead et maintenant Zodiac, je peux affirmer sans ambage qu'il me laisse totalement indifférent. Il n'est pas mauvais, il est juste lui, et c'est déjà trop pour moi. Ce n'est toutefois pas suffisant pour ruiner le film puisqu'il est entouré de gens qui lui font tellement d'ombre qu'on en vient à oublier qu'il nage sans cesse pour tenter de jouer au même niveau qu'eux.

(C'est semble-t-il l'histoire de sa vie. Dans Jarhead, il paraît bien pâle (sans jeu de mots) aux côtés du toujours (parfois un peu trop) intense Jamie Foxx; dans Brokeback, il est totalement éclipsé par l'excellent Heath Ledger; dans The Day After et dans Donnie, c'est respectivement par des loups en images de synthèse minables et par un lapin démoniaque de six pieds qu'il se fait laver. Pas facile la vie. Fin de l'éditorial.)


À noter que la reconstitution de l'époque est tout simplement magistrale, d'une rigueur à toute épreuve. Imaginez un peu tout le travail que ça implique au niveau des voitures, des vêtements, des véhicules, des rues, de la décoration intérieure, des bâtiments, des coiffures,... Les années 60-70 comme si on y était. Et damn, tout le monde fume, tout le temps, partout! Incroyable. Sur les lieux de travail, en pleine salle de réunion, dans tous les restaurants, dans tous les magasins, partout! Cet aspect m'a vraiment marqué. C'est dire à quel point nous vivons à une toute autre époque.


Bien qu'il ne se passe pratiquement rien pendant 2h30, le film est très intense. On suit les personnages sur près de 20 ans à coups d'ellipses de quelques heures, quelques jours, quelques mois ou carrément quelques années, et la progression/régression de chacun d'eux est très réaliste, très palpable. Sur ce coup là, chapeau au scénario de James Vanderbilt (pourtant pas le plus grand des scénaristes), aux acteurs qui défendent leurs rôles avec justesse (sauf peut-être un) et à Fincher, qui savait exactement là où il s'en allait avec cette histoire.

Je ne peux également passer sous silence les différents aspects techniques du film, notamment l'excellent travail de Harris Savides (un abonné aux films de l'étrange Gus Van Sant), responsable de la cinématographie époustouflante qui dicte chaque seconde du métrage, sans compter la bonne besogne abattue par Angus Wall, qui a fait ses classes sur le Fight Club (on a déjà vu pire école) du même réalisateur et qui signe ici son meilleur montage. Certains diront qu'il aurait gagné à couper un peu dans quelques scènes, mais je ne fais pas partie de ces "certains".


Jeunes filles pâmées devant le beau Mark Ruffalo et autres amateurs de films glauques avec meurtre sordide aux vingt minutes, circulez, y'a rien à voir pour vous ici. Tant qu'à quitter la salle en plein film du film parce que vous trouvez ça plate, pour ensuite vous rendre sur un site quelconque et détruire le film à coups de 2/10 parce que c'était lonnnng et parce que Ruffalo était beaucoup plus mignon dans 13 ans bientôt 30 (...), restez à la maison.

Zodiac, un film qui fait confiance à l'intelligence des spectateurs? Tout à fait.

Bon travail les gars (sauf peut-être un).

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Évidence

Ceci est le billet numéro 100.

Ben coudonc.

Yé.

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D'la bataille


300, un film de Zack Snyder, 2006

C'était vraiment pas gagné d'avance. Je n'aime pas les films de "bataille en jupette" (Troy, Kingdom of Heaven et autres Alexander), je n'aime pas les films tournés devant des écrans bleus (Star Wars I, II et III, Sky Captain and the Wolrd of Tomorrow et autres Sin City), et je n'aime pas ce que fait Frank Miller (Daredevil, Elektra et autres niaiseries).


Eh bien, agréable surprise. 120 minutes passées en un éclair. Pas de dédales de sous-intrigues, pas de flafla, pas de remplissage. Le film raconte ce qu'il est là pour raconter (en 480 avant Jésus-Christ, au cours de la bataille des Thermopyles, le roi grec Léonidas et 300 soldats spartiates combattent jusqu'à la mort l'immense armée perse de Xerxès), et il le fait bien. 300, c'est un peu comme Titanic; on sait dès le début que tout le monde va y passer à la fin.

Les bons coups :

-Le roi Léonidas, interprété à la perfection par un Gerard Butler habituellement bien fade
-L'aura de bravoure, de loyauté et d'honneur que dégage le film
-Les longs plans séquence au cours de certaines scènes de bataille
-La réalisation de Snyder, punchée et dynamique
-Les costumes

Les moins bons coups :

-Les arrières plans, car je n'aime pas cette technologie
-Le sang numérique, car je n'aime pas cette technologie
-Cette technologie, car je n'aime pas cette technologie

Le film n'est pas sorti depuis trois semaines qu'il se retrouve déjà dans le Top 250 IMDb, comme quoi ce serait le 222e meilleur film de tous les temps...

!!?

Je dois être rendu trop vieux pour ce genre de chose.

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22 mars 2007

Un emploi stable

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21 mars 2007

On se reverra dans huit ans

Je viens de me rappeler ce soir pourquoi je ne regarde plus la télé depuis environ huit ans... Je me suis risqué pendant une toute petite heure. Bon, vous allez me dire que j'aurais pu tomber sur mieux, mais avec une antenne dans un demi sous-sol, les options sont plutôt limitées.

TVA, entre 20h30 et 21h30.

J'ai été témoin de la deuxième moitié du téléroman Les poupées russes et de la première demi-heure de l'émission Le banquier.

Je pourrais passer des heures et des heures à détruire les deux émissions, à fesser fort, très fort, sur les très grands moments de connerie auxquels j'ai assisté ce soir, mais à quoi bon.

Ça faisait au moins huit ans que je n'avais rien vu d'aussi navrant.

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19 mars 2007

Prémonition? 3/10.

Dimanche après-midi. Ma douce veut aller voir Premonition au cinéma. Elle a vu la bande-annonce, ça l'intéresse, et elle aime bien Sandra Bullock. Je lui ai toujours dit "Il existe trois sortes de films" :

1- Ceux que je veux voir
2- Ceux que ça ne me dérange pas d'aller voir
3- Ceux que je ne veux pas voir. Sous aucune condition. Pas seul, pas avec toi, pas avec cinq autres personnes, pas au cinéma, pas en DVD, pas en download, pas en VHS, pas en huit pistes, pas en vinyle, pas en photo, pas en rien. Jamais.

Premonition est un numéro 2 (ça y est, on tombe dans l'humour scato). Oui, je savais ce que c'était. Oui, je savais que c'était avec la Bullock. Non, je ne serais jamais allé le voir. Mais bon. Je suis un homme de parole (du moins les jours pairs; dimanche le 18? Good.); c'est un numéro 2, alors Go!

Mon dieu, mais c'est le visage de Sandra là, dans le ciel! Oui oui, mais regardez, regardez donc! Les branches, les feuilles, tout ça forme ses yeux, ses lèvres,... Mais quel concept original! Du jamais vu!

Ouin...

Hum.

Bon.

OK, ÇA SUFFIT !

Une mère de famille a une prémonition : elle rêve que son mari meurt dans un tragique accident de la route (à ne pas confondre avec un joyeux accident de la route). C'est tout. Reste à ce moment 1h50 de métrage, soit près de deux heures de Jour de la marmotte. Oui, le film avec Bill Murray. Sauf qu'ici, ce bon vieux Bill, c'est elle :

Expression d'inquiétude numéro 3

Le tout est super bien filmé. Sans farce. Une belle job de directeur photo, l'éclairage est dans les tons, les plans de caméra sont judicieusement choisis, le ciel est toujours gris, sans cesse menaçant, une atmosphère d'inquiétante étrangeté règne sur toute la durée, en aucun moment une scène ne vient-elle briser l'harmonie de dépression, de tristesse et d'incompréhension qui traverse tout le film... Chapeau pour la technique, Mennan Yapo (À mes souhaits?! Mais non, c'est le nom du réalisateur ! C'est son troisième film), c'est réussi. Là où le bat blesse, par contre, c'est... partout ailleurs.

Expression d'étonnement numéro 9

L'histoire part dans toutes les directions, on a droit à au moins quinze levers de la belle Sandra le matin (je vous le dit, c'est Le jour de la marmotte 2!!), chaque fois plus confuse que la veille en raison de nouveaux développements confus, un Peter Stormare honteusement sous-utilisé dans le rôle d'un docteur qu'on voit à peine deux fois, pour rien, un casting plus ou moins foireux, surtout pour ses deux fillettes (mais bon, ne soyons pas trop sévères sur ce point, les enfants étant rarement à la hauteur dans les films de ce genre), une intrigue à peine empruntée à 34 films avant lui, des longueurs, des répétitions ("effet de la marmotte" oblige), bref, quand je rentre dans le cinéma top shape à 15h10 et que vers 16h00 je n'en peux plus de lutter contre l'appel de mon lit,... C'est rarement bon signe.

Expression d'incrédulité numéro 7

Oh, et comment oublier cette scène, 15 minutes avant la fin, quand Miss Bullock va demander conseil à un prêtre (...) et que ce dernier sort son gros livre quelconque pour répondre à tous les questionnements de la belle, et que de beaux Post-It jaunes identifient toutes les pages traitant de prémonitions au fil des époques, exactement ce sur quoi la madame se pose tant de questions... How convenient, comme diraient les Anglais. "Tout le monde riait de moi au séminaire lorsque, il y a de ça 17 ans, je plaçais tous mes petits papiers jaunes dans mon livre, mais moi, je le savais qu'un jour, on viendrait me poser des questions là-dessus!".

Game over, you lose.

Premonition? Un solide 4/10. Pour? Les images. Mais encore? Ouin. Ok, va pour 3/10. Ah-HA! Ma prémonition s'est donc avérée vraie. "Le meilleur rôle de Bullock depuis Speed!" clament déjà haut et fort certains critiques et journalistes. À cela, la belle Sandra répond :

Expression de collégienne numéro 12

Hum. Bon.

Pardonnée.


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16 mars 2007

Prévision météoro... logique !



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14 mars 2007

VHS 9

Secondaire 3, j'ai 16 ans. Je loue quatre, cinq, voire six films d'horreur par semaine. Je loue n'importe quoi, du plus récent blockbuster au plus ancien des films obscures. C'est ma nouvelle passion, et je me dis que j'ai beaucoup de rattrapage à faire. Certes, ça fait déjà quelques années que je réponds "Présent!" quand l'occasion se présente de visionner un film d'horreur, mais là, c'est la folie. Les employés du club vidéo m'appellent par mon nom. Je loue à coup de trois, et je les regarde tous dans la même soirée.

Je saute sur mon vélo, direction club vidéo. Je loue trois films (d'horreur, nul besoin de le préciser, comme je viens de le faire) et reviens chez moi. Sans le savoir, j'avais là, parmi mes trois films de la soirée, celui qui allait devenir "Le film d'horreur de ma vie", "Le numéro 1 de mon Top 3", LE fucking meilleur film d'horreur de tous les temps. Rien de moins.

Ça faisait au moins dix ans que la boîte me terrorisait. Ça faisait au moins dix ans que je reportais sans cesse mon visionnement de la chose. Pourquoi? J'avais peur. J'avais peur d'avoir peur. Je savais que ce serait LE film, MON film, mais j'avais peur de le voir. Je savais que ce serait dégueu, je savais que serait stressant, je savais que ça allait fesser dans le dash. Comme de fait.

Bang.

The Evil Dead


Un film de Sam Raimi, avec Bruce Campbell, Hal Delrich et Ellen Sandweiss, 1982 (certaines sources avancent 1981, 1979,...)

Je l'ai loué en français (L'opéra de la terreur) parce que ça faisait 10 ans que je voyais la pochette en français. En fait, je ne savais même pas que c'était la version française de The Evil Dead. En fait, je ne savais rien, sauf ça allait toute arracher. J'avais raison sur ce point, et je fus servi sur toute la ligne. Sur les deux autres films que j'avais loué, je me souviens d'un seul : The Texas Chainsaw Massacre 2. À cette époque, je n'avais même pas encore vu le premier, mais la bande de tarés sur la pochette du 2 m'attirait. J'avais trouvé le film pas si mal, mais je ne savais pas encore quelle claque monumentale j'allais me prendre quelques années plus tard en voyant son prédécesseur, aujourd'hui dans mon Top 5, sans que je ne puisse toutefois préciser s'il occupe la quatrième ou la cinquième position.


Mon histoire avec L'opéra de la terreur remonte à très loin. Difficile de donner une date précise, mais disons 1984. J'avais sept ans. Après avoir vu la pochette au club vidéo (chaque fois qu'on y allait, je regardais les photos à l'endos, et le coeur me débattait), voilà que le film atterrit à la télé payante. Enfin, voilà ma chance! Le seul problème, c'est que le film passe toujours en pleine nuit (avec raison). Mon père n'ayant jamais voulu me le louer (avec raison), je me suis dit qu'à la télé payante, il me laisserait sûrement le regarder.

Reconstitution dramatique :

-P'pa, tu peux-tu m'enregistrer L'opéra de la terreur cette nuit?

-L'opéra de la terreur?

-Ça commence à minuit quarante-cinq! Bonne nuit!


Le lendemain matin, énervé comme pas un, j'entre dans le salon avec fracas, recule la cassette, m'assied, appuie sur Play. 23 ans plus tard, je ne me souviens foutrement plus de ce que c'était, mais c'était pas L'opéra de la terreur. Déçu comme pas un (transition), j'attends le lever de mon père pour le ramasser.

Reconstitution dramatique :

-Yééééé oùùùù monnnnn filmmm?!? [en colère]

-Ton film de fou? Pff. Sacrament... J'avais commencé à l'enregistrer, j'le r'gardais en même temps, juste pour voir; j'ai toute arrêté après que la femme soit morte pis que les gars l'aye coupée en morceaux. Des écoeuranteries! Tu verras jamais ça, JAMAIS! J'ai même enregistré par-dessus les 20 minutes, pis j't'aller me coucher.

Ayoye... Je vous épargne la reconstitution dramatique de ma crise de larmes.


La charmante photo ci-dessus est tirée de la scène directement responsable du "Tu verras jamais ça, JAMAIS!" de mon père. Pour ceux qui ont le coeur solide et QuickTime, et pour qui une photo ne vaut pas mille mots, mais un court extrait vidéo si, voici la scène dans toute sa splendeur : Ouache

Au cours des quatorze dernières années, combien de fois aie-je vu L'opéra de la terreur? Qui sait... 20, 25, 30 fois? Je le connais par coeur aussi bien en anglais qu'en français. Je l'ai en VHS (ainsi que ses deux suites), je l'ai en DVD (ainsi que ses deux suites, sans compter l'édition spéciale, réplique en latex du Book of the Dead du film), j'ai une figurine à l'effigie de Ash, héros du film (et de la trilogie) interprété par le [insérer ici 42 adjectifs démontrant toute mon admiration] Bruce Campbell, dont je suis un fan fini (j'ai son livre), j'ai également le livre du film, bref, j'vous l'ai-tu dis? Un vrai fan fini.

Je termine malheureusement ce billet sur une note négative (catastrophique?)...

The Evil Dead (2008)

Nonnnnnnnnnnnnnnnnnn

"Join us... JOIN US!" disait les créatures démoniaques dans le film... Avec la rumeur voulant que ce soit le beau Ashton Kutcher qui reprenne le rôle de Ash, je répondrai à cette inquiétante invitation : JAMAIS!, pour reprendre les sages paroles de mon père.

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13 mars 2007

Oh boy...

... ça part mal.

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12 mars 2007

DUMONT !

Quand je suis arrivé chez moi, mon répondeur débordait.

Deux messages;
ma douce, puis ceci.

(Retranscription extrêment fidèle, je suis tout ce qu'il y a de plus sérieux; j'ai dû écouter le message six fois tant je n'y croyais pas.)

[un homme dans la cinquantaine]

"Oui bonjour ici c'est le 514.748.1414, on est l'Action démocratique du Québec, la ADQ, on espère compter sur votre vote ce serait super merci, et on voulait connaître votre opinion sur vous savez hier, à l'émission Tout le monde en parle, Mario Lemieux y était, et on pense que ça a super bien été, tout était beau, Mario Lemieux était charismatique comme ça fait longtemps qu'il n'avait pas été, donc si vous voulez nous rappeler pour nous donner vos commentaires sur ce que vous pensez, ce serait...

[voix féminine près de lui] : Dumont !

...vraiment bien gentil ... Hein ?


[la même voix, toujours aussi intense] : Dumont !, Mario DUMONT !!

Ahahah, ben oui! Je disais Mario Lemieux tout c'te temps-là! ahahah, ben oui, Mario Dumont, bien sûr; Mario Lemieux n'était pas à Tout le monde en a parlé hier ! DUMONT ! Merci monsieur, bonne soirée, au revoir."


Compl
ètement surréaliste.













-Check ma belle pancarte...












-C'esssst bon ça !

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10 mars 2007

Le repos des guerriers...

... à l'ombre.

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9 mars 2007

Zodiaqueries et autres longueurs

Le dernier Fincher est sorti la semaine dernière à Mourial.

Zodiac, 2007, avec Mark Ruffalo, Anthony Edwards, Jake Glyeehey, Glyhnaehahe, Glylahee... Fuck ! et Robert Downey Jr.

De David Fincher, j'ai vu : Alien 3 (sous-estimé, mais loin d'être réussi), Se7en (pas mal), The Game (bof) et Fight Club* (hell yeah!). Panic Room, que je n'ai pas vu, me laisse complètement indifférent. Il y a de ces films qu'on ne verra jamais, par manque total d'intérêt, sans qu'on ne puisse vraiment expliquer pourquoi. Eh.

* Vu dans la bande annonce de Zodiac : "From the director of Seven and Panic Room".

Et Fight Club dans tout ça ? Où est Fight Club !?! Les bonzes du studio ont sans doute jugé bon d'écarter ce titre et de miser plutôt sur deux bons scores au box office, deux films moins susceptibles de rappeler au spectateur qu'il fut jadis troublé, bousculé dans son quotidien par un film de Fincher : Fight Club. Ce film dérange, je l'ai toujours dit. Une véritable bombe incendiaire.



Zodiac, donc. Celui-ci m'intéresse. Je vais faire tout en mon possible pour me trouver un trou de trois heures pour aller au cinéma, sortie que je fais de plus en plus rarement. De un, les coûts exorbitants (billet + pof corn + liqueur = +/- 25$ ?? Euh... Pas trop souvent, bande de voleurs). De deux, les imbéciles qui se croient dans leur salon, qui réfléchissent à voix haute et qui répondent lorsque leur cellulaire sonne car non, ils n'ont pas coupé la sonnerie. À bien y penser, cette deuxième raison, ces connards qui ne savent pas vivre et qui sont seuls au monde, est en fait la première raison pour laquelle je vais de moins en moins au cinéma. Un jour, je vais en geler un. Peut-être pendant Zodiac ? Fort possible. Pourquoi ?

Parce que le film est long. Très long. 158 minutes. En fait, c'est à peine un peu plus de 2h30, mais c'est semble-t-il TRÈS long pour bien des gens. Une petite visite sur cinemamontreal.com s'est avérée très révélatrice. Vendredi soir, 22h15 : 119 critiques. Combien de fois le mot "long" revient dans ces 119 critiques ? Oui, j'avais suffisamment de temps à perdre ce soir pour faire un CTRL+F sur chacune des pages de critiques; lucky me, le mot est le même en français comme en anglais.



Résultat ? 89 fois.

89 !

Quelques exemples de critiques constructives :

-C'était long et plate n'allez pas voir sa vous allez zzz ses vraiment plate.

-Un film qui est composé de trop de longueur mais l'histoire pourrait être bonne sans ces longueurs.

-
C'est vraiment trop long et plate n'aller pas voir ça a eviter a tout coup!!!

Copyright cinemamontreal.com, film Zodiac, vendredi 9 mars, 22h15



Voilà p
ourquoi je crois qu'il va y avoir de la casse dans la salle. Quand les gens trouvent le film long et plate, au lieu de sortir et de demander un remboursement ou de faire la grève ou de partir une pétition ou de rentrer à la maison pour écrire une critique débile sur le site que je ne mentionnerai pas une troisième fois, non, ils restent et passent en mode "détestable". Manque de respect total envers les vrais cinéphiles qui, eux, long ou pas, SE FERMENT LA GUEULE. Ou quittent la salle lorsque c'est juste trop pénible.

Allez Fincher, épate-moi ou assomme-moi à coups d'interminables longueurs, mais surtout, ne me laisse pas indifférent. Si j'aime ton Zodiac, je te promets que je donnerai une chance à ton Panic Room.

Not.

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8 mars 2007

Mort lente

Je reçois depuis quelque temps le menu du même restaurant environ deux fois par semaine. Sans farce, ma boîte aux lettres a bien dû en avaler une bonne vingtaine au cours des trois derniers mois. Cette pizzeria, dont je tairai le nom, a ouvert ses portes pas très loin de chez moi y'a de ça tout au plus six mois. Je passe souvent devant, mais l'idée ne m'est jamais venue de m'arrêter. Je me fais agresser deux-trois par semaine par la poste, mais l'idée ne m'est jamais venue d'en commander.

Ce soir, affaibli par une grosse journée, j'ai flanché. Bien évaché sur mon divan, j'ai enfin ouvert leur crisse de menu. Un truc plié en trois, mal foutu, mal écrit, aux couleurs laides d'une beauté absolue. Je n'avais aucunement envie d'en commander, je voulais seulement voir, une bonne fois pour toute, qu'est-ce que je jetais en quantité industrielle depuis des mois.

Leur torchon m'aura au moins fait sourire avec ses quatre-cinq coupons rabais. Deux vieilles cannettes de Pepsi flattes gratuites à l'achat d'une pizza tellement huileuse que le dessous de la boîte, détrempé, menace de défoncer à tout moment; un Mae West écrapou gratuit à l'achat d'un sous-marin 10 pouces au "steak, steak et steak" (mieux vaut embellir la réalité, car "gras, nerfs et parties inconnues" n'est pas très vendeur); deux pains à l'ail (en réalité, deux pains à hamburger avec margarine Lactantia à l'ail passés au micro-ondes 30 secondes) à l'achat d'une lasagne aux trois fromages (blanc, jaune et brun); bref, les coupons rabais classiques de toute bonne place cheap qui se respecte.

Ce qui m'a bien fait rire, c'est la mention au bas de chaque coupon : Ce coupon expire jusqu'au 30 mars 2007.

!!

Pas "est valide jusqu'au 30 mars", pas "expire le 30 mars",

EXPIRE JUSQU'AU 30 MARS

Et on est seulement le 8... encore 22 jours d'agonie !



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7 mars 2007

La palme de l'insouciance revient à...


Gérard en vacances !

Le type est aujourd'hui probablement :

1- Mort

2- Gravement malade

3- Radioactif

4- Imbécile, comme le démontre bien cette photo

Bravo Gérard !

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VHS 8

Frankenstein and the Monster from Hell



Enfin! Ça fait plusieurs années que je voulais voir ce film, et je n'ai pas été déçu. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de me taper un film sorti en 1974? Parce que LA MAUDITE CENSURE.

Je n'ai jamais été un grand fan des Dracula et des Frankenstein, qui viennent en deux batch bien distinctes : celle des années 30 (la Universal - Dracula, Frankenstein), celle des années 70 (la Hammer Film), mais j'ai toujours été attiré vers ce Frankenstein et le monstre de l'enfer.

Si de bonnes vieilles VHS bien pourrites subsistent encore dans quelques clubs vidéo, le film est récemment (il y a de ça quelques années) sorti en DVD, gracieuseté de Paramount. Et qui dit DVD Paramount pour un film d'horreur dit : l'arnaque totale. On dirait toujours qu'ils se font un devoir de tout faire de travers : film provenant d'une source obscure et non du master, copie censurée à mort, format d'origine rarement respecté, bonus inexistants ou insignifiants (une bande-annonce, une filmographie sélective du réalisateur, et hop!, fin),... Du bel ouvrage crasse.



En fait, ce que j'attendais depuis des années, c'était de mettre la main sur le DVD d'Anolis Entertainment, compagnie allemande offrant la copie la plus complète de ce film, pour des raisons que je ne saurais expliquer. Version Paramount : 93 minutes. Version Anolis : 99 minutes. Étrangement, leur site indique 91 minutes (plus court que la version Paramount!), mais il n'en est rien. Un ami m'a prêté une copie VHS de cette importation allemande, et c'est bel et bien 1 heure 39 minutes qui rayonnait sur le compteur de mon vidéo.

Il manque semble-t-il 40 images à cette version, soit environ 1,5 seconde (24 images/seconde), lorsque le directeur de l'asile se fait trancher la gorge par le monstre. Je peux vivre avec une coupe de (même pas) deux secondes, mais six minutes m'apparaissait toutefois inacceptable. Voilà donc pourquoi j'attendais de tomber sur ce foutu DVD... que je viens de voir en VHS.



Poursuivant sans relâche ses sinistres expériences, le Baron Frankenstein, dissimulé sous une fausse identité, utilise le personnel médical d'un asile d'aliénés. Ainsi, le chirurgien Simon Helder, qui vient d'être emprisonné pour avoir mené des expériences sur des cadavres, devient son apprenti. Frankenstein s'est mis en tête de créer un être vivant à partir du corps de Schneider, un pensionnaire particulièrement violent...

Un film de Terence Fisher (un habitué de la Hammer), avec L'IMMENSE Peter Cushing dans le rôle du Baron Frankenstein, et la créature est interprétée par nul autre que David Prowse, qui allait incarner trois ans plus tard ce bon vieux Darth Vader.

L'IMMENSE Peter Cushing? Oh que oui.



Cet homme, cette légende du cinéma d'épouvante, défonce l'écran chaque fois qu'il entre dans le cadre. Une présence magistrale, un regard puissant, une voix parfaite, un accent noble et musical, une prestation physique alors qu'on le croyait chétif, bref, du très grand Peter Cushing au sommet de son art. Le film vaut la peine d'être vu ne serait-ce que pour son interprétation du savant fou, un équilibre parfait entre la retenue, la splendeur et la démesure. "Doctor Frankenstein, Creator of man" se dit-il, sourire discret aux lèvres, alors qu'on lui fait remarquer qu'il vient de ramener un cadavre à la vie.

Pour un film de la Hammer (la plupart de leurs films sont somme toute assez "propres", le sang est toujours discret et les débordements de violence, quasi inexistants), j'avoue que quelques scènes m'ont agréablement surpris. La plupart des coupes sauvages (six minutes!, je tiens à le rappeler) ont été faites durant les scènes autour de la table d'opération, alors que le bon docteur Frankenstein et son assistant préparent leur monstre (on assiste à la greffe des yeux, des mains et du cerveau). Ces opérations filmées de façon assez réaliste sont très intéressantes, et il faut voir le docteur, dont les mains horriblement brûlées empêchent tout travail de précision, guider son apprenti d'une main (brûlée) de maître : "I have the knowledge, you have the hands".






Le clou du spectacle survient toutefois alors que les deux hommes greffent les mains d'un sculpteur virtuose sur la créature; l'assistant du docteur, un peu mal pris, demande à son maître s'il peut l'aider en tenant les veines du monstre alors qu'il s'affaire à recoudre les tendons sectionnés. Peu habile en raison de ses mains invalides mais bien conscient qu'il s'agit là d'une intervention des plus délicates, le docteur s'exécute du mieux qu'il peut.



C'est avec ses dents que le baron tient les veines à l'écart des tendons. Cette scène, un moment d'anthologie, est bien évidemment absente de toutes les autres copies.

Le monstre est quant à lui à mille lieux de la représentation classique de la créature (teint verdâtre, grand et costaud, deux bornes chaque côté du cou, etc.); on est plutôt en présence d'un petit gros très poilu, sorte de croisement improbable entre un yéti et un loup-garou, bien interprété par Prowse car on finit par souhaiter la mort de cette pathétique aberration de la nature.






Un bon film bien écrit, bien filmé (tourné entièrement en décors intérieurs); parfois drôles, parfois lugubres, les péripéties sont toujours réalistes et bien amenées, et les personnages, tous attachants, sont campés par des passionnés qui auraient suivi le réalisateur jusqu'en enfer pour que le film soit réussi, et jamais le budget ridicule dont disposait l'équipe ne transparaît à l'écran.



C'est la dernière fois que Cushing interpréta le docteur Frankenstein, un personnage qu'il avait maintes fois défendu dans des productions de tout acabit. Non content d'être l'un des plus grands acteurs britanniques de tous les temps (Van Helsing dans d'innombrables versions de Dracula, le plus convaincant des Sherlock Holmes, Grand Moff Tarkin dans Star Wars, etc.), il a également su s'approprier ce personnage de Shelley comme s'il avait été écrit pour lui.

Si je suis heureux d'avoir enfin vu la version intégrale, je regrette toutefois de ne pas avoir loué le film avant, car à défaut de voir plus de sang, j'aurais assisté à un grand moment : le dernier tour de piste d'un géant dans la peau du plus fou des savants.

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3 mars 2007

Vieilleries, Part IV

Samedi matin, 7h33. Eh, je suis un lève-tôt. Je veux savoir quelle température il fait, j'ai le goût d'aller prendre une longue marche. Mon plan est le suivant : j'allume la télé, je syntonise le canal 10 (c'est vraiment le 10 chez moi, antenne oblige), je tombe sur Salut Bonjour Week-end, je regarde dans le coin inférieur droit, je vois un truc du genre -1 Mtl -4 Qc 7:33, Power off, on se lève, go.

J'allume la télé. Jusqu'ici, tout va bien. Vision mondiale. Pas de doute, je suis à TQS. Je recule d'une chaîne, me voilà au 17, Télé-Québec (Radio-Québec pour les baby-boomers, qui ne s'habitueront jamais, et qui d'ailleurs vont encore au Forum, les chanceux); une émission pour les tout p'tits, Diego, que je juge sans intérêt (car Diego n'est pas présentateur de météo). Ne me reste que le 12 à franchir et j'y suis. Mon doigt appuie sur la touche, et...

et...






et...






...






!!!

Bon, ok, au 12 (CTV), c'était plutôt :



Quel choc. Rien, mais alors là rien ne m'avait préparé à ça. Moi qui ne voulais que savoir le temps qu'il faisait, j'en ai eu pour mon argent! Le vagabond... J'avais complètement oublié cette émission, avec laquelle j'ai pourtant grandi (la série a fait les beaux jours de notre télé entre 1979 et 1985, et je suis né en 76; à vos calculatrices, prêt, partez). Produit canadien financé et distribué par CTV, The Littlest Hobo était en fait une énième variation sur les Lassie, Flipper, Skippy et autres bêtes intelligentes qui passaient leur journée à ramener les humains sur le droit chemin. Chaque épisode avait son intrigue, ses personnages, son dénouement heureux et... ses défauts. Le vagabond, c'est L'effet Scoubidou* assuré.

*L'effet Scoubidou : plus jeune, on aimait tous Scoubidou. C'était drôle, coloré, épeurant, divertissant. Malheureusement, regarder un épisode de Scoubidou 20 ans plus tard, c'est la douche froide; toujours la même intrigue, la même résolution, les mêmes gags. Enfant, tout ceci nous échappait. Adulte, tout ceci nous désole. Parfois, on veut se replonger dans nos souvenirs de jeunesse, on souhaite se rappeler comment était telle émission de télé ou tel film, mais plus souvent qu'autrement, BANG; L'effet Scoubidou vient tout détruire.


Le vagabond (à gauche)

La technique : ouf... Contrairement à la plupart des séries télé de l'époque, Le vagabond était filmé non pas sur pellicule, mais en vidéo. Le résultat est désastreux. Les épisodes ont tellement l'air cheap que certaines mauvaises langues, dont je fais partie, diront que ça sent le produit canadien à plein nez. Chaque image, chaque plan, chaque couleur semble dire : Regardez!, regardez comme c'est laid!

C'est de plus filmé avec les pieds. Une réalisation sans ambition, terne, des plans sortis tout droit du Petit guide du caméraman à rabais.


Quel montage! Not.

Les comédiens : ayoye... On dirait une assemblée d'artisans ayant échoué dans le milieu. Quand le théâtre ne veut plus de vous, quand le monde de la pub ne veut plus de vous, quand la télé communautaire ne veut plus de vous, présentez-vous aux auditions du vagabond, c'est l'embauche assurée.

La morale : au secours... Il ne faut jamais voler, mentir, rire des handicapés, s'enrichir sur le dos des autres, frauder l'assurance, manquer de respect à son père, mettre ses doigts dans son nez, gnan gnan gnan, gnan gnan gnan,... Lourd, mais lourd!


Chien cherche humain stupide, faible et mal pris

Le chien : hum... Ridicule. Je ne trouve même pas les mots pour expliquer tout ce que j'ai vu le chien faire en 20 minutes. À tout bout de champ, il a une enveloppe dans la gueule, une corde, un chandail, une lampe de poche, une radio, un botin de téléphone, une raquette de tennis, une brique,... Déprimant. Il pousse des carosses d'enfant, ouvre des portières de voiture, déclenche des alarmes d'incendie, corde du bois, met la table, rebranche un téléphone dans le mur,... POURRI!

Pour les nostalgiques, programmez votre vieux magnétoscope : samedi matin, 7h30, CTV (12).

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Bon, maintenant, les gâteries.

Pour ENTENDRE la musique du générique EN FRANÇAIS (le bonheur!), c'est ICI que ça se passe

Pour VOIR le générique EN ANGLAIS : ICI

Pour ENTENDRE la musique du générique EN ESPAGNOL (superbe!), n'allez pas plus loin QU'ICI

Le pauvre bougre qui a composé la chanson thème et qui a bâti toute sa carrière sur ce "succès", c'est Terry Bush (attention coeurs sensibles, pochette pathétique)

Le site le plus exhaustif sur Le vagabond, c'est ICI (Quel travail! En anglais seulement)

Si vous voulez épater la galerie, sortez votre guitare en plein party et, sans avertissement, lancez-vous!


Le vagabond


Dm - C
Il est une voix qui m'appelle et m'attire
Dm - C
Au fil des routes je l'écoute et la suis
F - Bb
Quand je m'arrête c'est pour me faire des amis
Gm7 - Bb(C) - F
J'peux pas rester l'temps d'un sourire il faut partir!
G7 - Bb - [F - C7(E) - Dm]
Il s'peut qu'un beau jour je me repose enfin
C - BmMaj7 - Bb(C) - [F - C7]
Jusqu'à ce jour je poursuis mon parcours
F - Bb
Si avec moi un temps tu veux marcher
Gm7 - Bb(C) - F
Mets ton chapeau, t'inquiète de rien et puis t'en viens
G7 - Bb - [F - C7(E) - Dm]
Il s'peut qu'un beau jour je me repose enfin
C - BmMaj7 - C7 - Bb(Eb) - F...
Jusqu'à ce jour, je poursuis mon parcours


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Le meilleur pour la fin : un épisode complet, Le chien fantôme, EN FRANÇAIS ! Vous trouverez ça ICI

Ah, j'oubliais;

Voici le vagabond au volant d'un camion... N'IMPORTE QUOI!!

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