28 avril 2007

Placement de produit

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25 avril 2007

26 minutes

Je n'ai pas réussi à me rendre plus loin. Détendu, ouvert d'esprit, prêt à rire,... j'étais rempli de bonne volonté.

Fuck it.

Going overboard



Un film (cette merde, un film?) de Valerie Breiman, avec Adam Sandler, 1989

Le premier film de Sandler après quelques apparitions dans le Show à Cosby. Ça fait des années que je lis les pires horreurs sur Going Overboard. (Voir la cote du film sur IMDb pour s'en convaincre; à noter que le film est présentement sixième dans le Top 100 des pires navets jamais commis sur pellicule.) Le film étant traîné dans la boue sur toutes les tribunes, j'ai décidé, ce soir, par simple curiosité morbide, de me risquer. Mal m'en pris. Vraiment.


Ça fait au moins 15 ans que je n'avais pas vu quelque chose d'aussi pénible, peut-être même 20. Des fois, c'est pas très drôle. Des fois, c'est pas drôle du tout. Des fois, ça fait mal tellement c'est pas drôle. Des fois, ça va encore plus loin que ça, ça donne un vertige, une gêne, un frisson, un embarras, un malaise sans nom. En fait, si; son nom est Going Overboard.


Je mets quiconque au défi de se rendre jusqu'à la marque des 30 minutes, ou pire, jusqu'à la fin. Le ou la suicidaire se méritera un autographe d'Adam Sandler... Pfff. En voilà un qui n'a sûrement jamais rien de fait de bon par la suite. Après ce naufrage mémorable, il faudrait vraiment être fou pour lui donner un rôle dans un autre film.

Pauvre petit. S'il espérait une grande carrière, c'est vraiment raté. Meilleure chance la prochaine fois, INCONNU.

Je vais aller prendre deux ou trois douches au Varsol, je me sens sale.

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22 avril 2007

VHS 10

Déménagement oblige, j'ai commencé à "faire" des boîtes la semaine dernière. Évidemment, j'ai déjà douze boîtes de films et de livres près de la porte. C'est en manipulant mes centaines de vieilles VHS que je me suis questionné à savoir si j'avais réellement envie de transposer cette collection dans ma nouvelle maison. Je sais que la réponse est Pas vraiment, voire carrément Non, mais je semble lutter quand même, comme si je tentais de me convaincre que je n'avais pas changé, que j'aimais toujours autant les films d'horreur, que je n'avais pas passé à autre chose.

Le meilleur exemple d'une grande époque aujourd'hui révolue est sans contredit lorsque j'ai mis la main sur cette vieille pochette poussiéreuse de Ça fait peur, version française de Terror on Tape.













Ça fait peur n'est pas un film d'horreur; c'est un collage, un montage, un outil honteusement promotionnel déguisé en cadeau pour les fans. Sorti en 83 (en 85 pour la version française que j'ai entre les mains), ce que je croyais être un film (j'ai toujours eu cette fâcheuse habitude de ne jamais lire derrière la pochette, encore aujourd'hui) s'est finalement avéré être un assemblage des scènes les plus "saisissantes" (dixit la pochette) d'une dizaines de films.

[Après quelques recherches, il appert que TOUS les extraits proviennent de films sortis tout droit du catalogue du distributeur de Ça fait peur, d'où "outil honteusement promotionnel", car bonjour l'objectivité; ce n'est pas aux scènes des films les plus terrifiants auxquels nous avons droit ici, mais bien aux scènes les plusses moins pires de l'arsenal de films poches acquis par Continental Video. Il ne faut toutefois pas oublier qu'en 1983, alors que le marché de la vidéo était en plein essor, il n'était pas aussi évident qu'aujourd'hui pour un distributeur de faire voir ses bandes annonces au plus grand nombre, d'où ce Ça fait peur et sa ribambelle de morceaux sanguinolents.]

Voici ce que j'aurais su si je m'étais donné la peine de lire la pochette:

"Entrez dans le plus étrange vidéo club du monde. Celui où les clients ne viennent louer que des cassettes de films d'horreur... et vivant des moments plus effrayants que tout ce qu'ils auraient pu imaginer!

Tour à tour, le diabolique propriétaire leur fait visionner et subir les passages les plus abominables des films les plus cauchemardesques tournés à travers le monde."

Alors voilà. Animé par Cameron Mitchell, pseudo légende du cinéma de genre (tous les genres), Ça fait peur se déroule dans un club vidéo en carton-pâte sentant le studio à plein nez. Quelques pochettes sur les étagères, quelques affiches (dont une du film lui-même !!) sur les "murs", des toiles d'araignée et un cercueil debout près de la porte, et le tour est joué. Bienvenue dans le plus chiche des clubs vidéo de toute l'Histoire.

Trois clients se succèdent dans cet antre trop moche pour être crédible : un gros puceau à lunettes qui a peur de son ombre (Mark Fenske, deux-trois autres trucs sans intérêt par la suite, et hop, fin de sa carrière), un gars de la construction qui n'a peur de rien (Tim Noyes, son premier et dernier rôle, heureusement) et une vampire nymphomane folle qui semble jouir à la simple vue de sang et de violence (Michelle Bauer, 115 films à son actif, APRÈS Ça fait peur). On peut véritablement parler de tremplin dans son cas, quoique la compétition n'était pas très forte; vous êtes un producteur véreux et vous devez choisir entre un poltron encore dans les jupes de sa mère, un macho de la construction et une vampire nymphomane folle à la poitrine affolante,... Poser la question, c'est y répondre. Ceux qui ont répondu A ou B, vous êtes recalés.

La pochette est quelque peu trompeuse en cela qu'elle clame à qui veut bien le lire (pas moi) "Avec Nastassïa (SIC) Kinski, Christopher Lee, James Earl Jones, Jose' (SIC) Ferrer, John Carradine" et autres, toutes des grosses pointures du cinéma déviant ou non, le problème étant que ces gros canons n'apparaissent que quelques secondes (ou moins) dans un extrait d'un film qu'ils souhaiteraient probablement tous n'avoir jamais tourné. Ce qui ressemble à un film de rêve regroupant toute cette brochette de noms se transforme rapidement en festival de montage raté, et c'est là que commence la soirée de déconne entre potes.

En balançant la cassette (très lourde, car à l'époque, elles étaient remplies à pleine capacité de ruban, peu importe la durée du film) dans le vidéo, j'ai eu droit au message d'intérêt suivant :

"Les barres de couleurs qui suivent sont à votre disposition afin d'ajuster votre téléviseur."











Ces magnifiques barres de couleurs, avec biiiiiiiiiiiiiiip strident comme fond sonore relaxant, sont restées à l'écran pendant un gros... trois secondes. J'ai même reculé deux fois pour compter. Trois secondes! Le temps de se lever et de commencer à penser se diriger vers la télé pour faire les ajustements, pouf!, pus de barres, et le film commence. Bravo.

Là où ça se corse, mais également là où ça devient plus intéressant, c'est dans la version française de toute cette entreprise. Continental Video détenait bien évidemment les droits de tous les films présentés dans cette compilation, mais pour ce qui est des versions françaises de ces mêmes films,... pas nécessairement. Et imaginez tout le travail de reprendre les mêmes extraits en français et de... NON! Pas le temps, pas d'argent. La solution? On double tout ça à la va-vite, le temps d'un après-midi, deux ou trois gars pour toutes les voix d'hommes, et tiens, une seule fille pour TOUTES les voix de femmes, ça devrait suffire. C'est parti!

Le résultat est pathétique. Le son est minable, les voix sont monotones, à peine synchronisées avec les lèvres des "comédiens", et que dire justement de ces quatre personnages, à part qu'ils sont tous pénibles à voir et à entendre... Leur jeu est théâtral, surjoué, stéréotypé à outrance, bref, on se croirait en présence de quatre Sean Penn dans un seul et même lieu. Évidemment, ces quatre guignols ont la même voix que tous les personnages dans tous les extraits de film, ce qui ajoute à la confusion/l'amusement/l'agacement, selon le camp que le spectateur aura choisi. Oh, et une des voix d'homme est, j'en suis certain, la voix de Scott dans L'opéra de la terreur. C'est tout.

La musique, rajoutée en post-prod par-dessus les extraits, provient des films de Lucio Fulci (j'ai reconnu deux ou trois mélodies), mais cet emprunt n'est mentionné nulle part, pas plus sur la pochette qu'au générique. Scandale !

En dernier lieu, il est bon de rappeler le travail technique non existant qui mine cette version française à chaque tournant; au cours des extraits, le son augmente et diminue sans cesse (trop fort lorsqu'en présence d'effets sonores et de cris, pas assez pendant les dialogues puisque le doublage embarque avec les trois ou quatre même voix affreuses), des irrégularités au niveau des titres de film annoncés au bas de l'écran, bref, un fiasco sur toute la ligne, mais je trouvais ça pas mal à l'époque, quelque part au début des années 90, alors que j'avais 13-14 ans.

[À noter que les titres ci-dessous sont tels qu'ils apparaissent au bas de l'écran au début de chaque extrait]

Ça fait peur, ça non, mais plaisir garanti!

***

Return of the Alien Deadly Spawns










Probablement un des meilleurs films de tout le catalogue de Continental Video. Un film fauché à l'os, mais tellement fun, tellement gore, tellement sincère! Un vrai bel hommage au cinéma de science-fiction et d'horreur des années 50-60-70, et une fois de plus, tellement sanglant! Les extraits montrés m'avaient marqué, mais ce n'est que des années plus tard que j'ai vu le film. Très bien.


Vampire Hookers













Jamais vu ce film nulle part. Pas que j'avais le goût de le trouver, encore moins de le voir. M'a toujours semblé plutôt moche (peut-être en partie en raison du doublage complètement dans le champ). Oh, et une perle de mauvaise traduction; un des personnages dit clairement (on le voit sur ses lèvres) I'm leaving, first thing in the morning. [signifiant dès l'aube, ou aussitôt le soleil levé]. Traduction Ça fait peur : Je pars, première chose le matin.

?!?

Blood Tide











La raison pour laquelle le nom de James Earl Jones apparaît sur la pochette. En passant, sur la photo, c'est un monstre sous-marin qui croque une fille qui se baignait dans la mer. Cette scène est d'ailleurs pas mal du tout; belle cinématographie sous l'eau, belle fille, musique à chier... Voilà un autre film que je n'ai jamais vu nulle part, alors bravo au marketing raté de Continental Video.


Cathy's Curse













Ah, celui-là, je l'avais déjà vu à la télé payante sous le titre Une si gentille petite fille... J'étais jeune, j'habitais encore à Montréal-Nord, et ça m'avait traumatisé ben raide (le film, pas d'avoir habité à Mtl-Nord. Quoique...) De revoir les extraits du film aujourd'hui? Ouf, quel four. Ça me semble très mauvais, voire même POURRI. À ne jamais revoir, donc. Bye Cathy, pourtant une si gentille petite fille...


Madhouse Mansion










À 13 ans, je me disais déjà que jamais je ne verrais cette merde, alors... À 30 ans, me voilà toujours vierge de Madhouse Mansion, que je n'ai d'ailleurs jamais vu nulle part (décidément...), et dieu sait que j'ai bien dû visiter une soixantaine de clubs vidéo dans ma vie.


Frozen Scream










Jamais trouvé, donc jamais vu, mais je l'aurais sans doute loué. Semblait pas si mal, à part les deux-trois moustachus déguisés en moines qui surjouaient comme c'est pas permis. Amateurs.


To the Devil a Daughter









Deux autres gros noms sur la pochette : Christopher Lee (M. Dracula en personne) et Natassja Kinski (La féline). Bien que j'appréciais certains extraits, d'autres me laissaient plutôt pantois, et pour cette raison je n'ai jamais cru bon de le louer. C'était pourtant facile, mon Superclub Vidéotron l'avait. J'ai choisi de passer 1000 fois devant sans jamais m'arrêter. Next.


Eerie Midnight Horror Show











Ouh, celui-là m'intriguait pas mal. Les extraits montrés sont plutôt hardcore, surtout la femme qui se fait crucifiée sur une croix. Et que dire de la photo ci-dessus! Dégueulasse, en plein le genre de truc qui me fait peur. Je regarde aujourd'hui le générique de la chose et je me rends compte que, bien que le film ne traîne pas que des éloges derrière lui (loin de là même), quel casting mes amis! Tous des habitués du cinéma d'horreur transalpin; Ivan Rassimov, Gabriele Tinti, Luigi Pistilli, Chris Avram, etc. Malheureusement, je n'ai jamais réussi à trouver ce film, et aujourd'hui, je n'ai plus vraiment d'intérêt, alors...


Kidnapping of the President













L'extrait What the fuck (kessé ça fait là) de Ça fait peur. Un film de guerre et d'espionnage avec notre compatriote William Shatner... Au secours. Par chance, le vaillant capitaine Kirk n'apparaît dans aucun extrait.


Nightmare













Des extraits malsains comme c'est pas possible. Bon, ok, avec le retour des Deadly Spawn, ce Nightmare in a Damaged Brain, qui arrache toute, est un autre bon coup de Continental Video. Un film qui va trop loin, plus d'une fois, et qui fut longtemps censuré ou même banni dans plusieurs pays. Je voulais tellement le voir que je l'avais commandé de Midnight Video pour 20 dollars américains (mon salaire annuel de camelot de La presse!). Je n'ai pas été déçu. De loin les extraits les plus dérangeants de cette compilation bordélique.


Slayer










Damn, un autre que je n'ai jamais réussi à trouver. Intrigant, violent, un meurtre à la fourche, une tête arrachée par la trappe menant au grenier, une créature vraiment laide hurlant toute sa folie, bref, le genre de film fucked up que j'aimais bien. Jamais vu. Snif.


City of the Walking Dead










Hum. Un grand moment de n'importe quoi. C'est tellement mauvais! Faut croire qu'à l'époque ça m'impressionnait car j'avais également craché 20 dollars US pour ce film. Mal m'en pris. Hugo Stiglitz, l'acteur le plus mauvais depuis... depuis personne! À louer entre amis, mais assurez-vous d'avoir beaucoup d'alcool, pas tant pour vous amuser que pour oublier que vous avez vu cette merde.


Alien Prey










Non merci. Surtout pas avec ce maquillage à la limite du ridicule. Un autre film invisible de toutes les tablettes de tous les clubs vidéo de la terre. Et on se demande pourquoi Continental Video a fait faillite.


Color Me Blood Red










Un film de Herschell Gordon Lewis, en quelque sorte le papa du gore. Mais quel mauvais film! Vu quelques années plus tard, et bien parce que j'étais dans ma phase "H.G. Lewis", non pas parce que les extraits m'avaient impressionné.


2000 Maniacs










Et un autre film de H.G. Lewis. Un peu mieux celui-ci. Je l'ai vu quelques mois plus tard car mon Superclub Vidéotron l'avait en programme double (magnifique grosse pochette) avec Blood Feast (voir plus bas).


Scalps









Un film que je n'ai jamais cherché, jamais trouvé, jamais vu. Les meurtres présentés dans l'extrait sont pas si mal, mais je sais pas; mon petit doigt blessé m'a toujours dit de rester loin de ce produit el cheapo sorti tout droit de l'usine de Fred Olen Ray, bête tâcheron sans âme mais oh combien prolifique (93 réalisations au compteur, et à mon grand dam, son compteur tourne toujours).


BloodFeast









Troisième de Lewis présent sur cette compilation. Le film n'est pas très bon, mais ça, je l'ai su uniquement après l'avoir vu (en programme double avec 2000 Maniacs). J'avoue toutefois que les extraits présentés sont bien crades, et que c'est sans doute ce qui m'a poussé à le voir. Bien vendu, donc, pour une fois.


Ruby










Un des trois films dont il n'est jamais fait mention au bas de l'écran. Le film n'apparaît nulle part sur la pochette, et des extraits très courts sont présentés dans le blitz final, un montage débile de deux minutes regroupant des scènes violentes. Jamais vu, jamais trouvé, jamais tenté quoi que ce soit pour changer la donne.


Night Creature













Deuxième film incognito. Quelques scènes dans le montage gore à la fin. Sans intérêt.


Suicide Cult










Troisième et dernier film fantôme (celui-ci est bel et bien sur la pochette, mais jamais mentionné à l'écran). Un autre réservé uniquement au montage pas très impressionnant qui clôture le film. J'avoue toutefois que cette photo avec le masque m'intrigue.

Fin

***

Alors voilà. C'était ma petite histoire avec Ça fait peur qui, pour une raison ultra obscure, est banni à une seule place dans le monde : en Nouvelle-Écosse, au Canada. (?!?)

Oh, et je vous mets au défi de trouver aujourd'hui une copie de ce film en français. Celui ou celle qui le trouve se méritera... un autographe du minable Hugo Stiglitz. Horreur! Il ne doit même pas savoir écrire.












Urgh. ÇA, ça fait peur.

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18 avril 2007

Mode d'emploi confusant

Lu ce midi sur le mur au-dessus de la toilette, Presse Café, Notre-Dame/Saint-Laurent :

Appuyer
Pour la toilette
___
To flush


Euh,... Évidemment.


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16 avril 2007

Carte expirée depuis 500 ans

Entendu ce matin dans le métro :

Père : Hey, finalement, Jérôme m'a passé le livre, tsé l'estie de grosse brique de l'auteur du livre avec les chevaux pis les enfants que je te parlais l'aut' fois...

Fille : Ah ouin? Ça fait un boutt' de d'ça.

Père : Ben quin. Mais fallait toujours ben qui finisse de l'lire avant.

Fille : Ouin, mais t'aurais pu le prendre à bibliothèque, tu l'aurais eu ben avant. T'es-tu abonné?, t'as-tu une carte?

Père : Wé wé, j'ai ma carte du Moyen Âge.

Fille : Du Moyen Âge?!

Père : Euh, criss, pas du Moyen Âge, de l'âge d'or j'veux dire! Ah pis d'la marde, ça compte pas; c'est le matin, yé d'bonne heure, j'ai le droit de me fourrer dans mes périodes d'humanité, bon.

Fille : ahahhaah!

Père : ahahhhaah!

Tout le reste du wagon : ...

-Tous à la bibliothèque ! Ils viennent de recevoir
La Chanson de Roland !

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14 avril 2007

Wahlberg, ou le tireur nominé

Moi : On va au cinéma?

Ami : Cool. On va voir quoi?

Moi : Grindhouse, quoi d'autre!

Ami : Je l'savais que t'allais dire ça... Mais j'ai promis à ma blonde que j'irais le voir avec elle.

Moi : Fuck!

[un Fuck! pacifique, aucunement agressif]

Après un rapide coup d'oeil sur les films à l'affiche, on se rend compte que le choix de films n'est pas très vargeux...

Ami : On va voir La nuit au musée!

Moi : Fuck!

[un Fuck! tout autant pacifique, mais oh combien sérieux]

Finalement, on a opté pour "avec le nominé aux Oscars Mark Wahlberg", tel qu'annoncé fièrement dans la bande-annonce.


Le tireur d'élite

Un film d'Antoine Fuqua avec Wahlberg, donc, Danny Glover, Michael Peña et Kate Mara, 2007

Avant de partir, pendant que mon ami jouait à Vice City, je suis allé lire, en cachette, ce qu'en disait l'hebdo Hour qui traînait dans ma salle de bain :

"If Hollywood studios continue to make movies like this aggressively terrible abomination, which, for the record, is uninspired, unintelligent, simplistic, predictable, poorly written, poorly directed, badly acted, half baked, amoral, disrespectful, nonsensical and other unfavorable things, some intelligent cinema fan is going to walk into a studio head's office with a gun and Tank Johnson's supply of ammunition.

I'd rather eat glass than watch this again."

(Dave Jaffer, Hour, 2007)

Ayoye !

Tiens, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas amusé avec le traducteur Google.

"Si les studios de Hollywood continuent à faire des films comme cette abomination agressivement terrible, qui, pour mémoire, est banal, inintelligent, simpliste, prévisible, mal écrit, mal dirigé, mal agi, choses cuites au four (!!), amorales, irrespectueuses, absurdes et autres défavorables de moitié, un certain ventilateur intelligent (!!) de cinéma va marcher dans un siège social de studio avec un approvisionnement de Johnson de pistolet et de réservoir en munitions.

Je mangerais plutôt le verre qu'observent ceci encore."

(Traducteur, Google, 2007)

Ayoye !

Hum, bon.

Évidemment, je ne dis rien à mon ami; les critiques, j'en ai rien à battre, lui non plus. Y'a des guns, des poursuites de char, et, euh, des guns? Je suis une pute à films d'action, lui aussi. Alors Go.


Pourri! On s'est fait avoir. Le critique avait raison sur pas mal toute la ligne (faut bien que ça arrive des fois). J'ai eu le goût de quitter la salle deux ou trois fois, mais par respect pour mon ami, qui a d'ailleurs plus apprécié que moi, je suis resté. J'aurais pu faire semblant d'aller aux toilettes pour ne jamais revenir et me glisser dans la salle d'à côté, mais on y présentait... Prémonition. D'oh!

Du gros patriotisme dégoulinant et bien débile, sur fond politique, le tout sur plus de deux heures. Boring. Ce film m'a tout l'air d'un truc que Wahlberg a tourné juste APRÈS The Departed, juste AVANT de savoir qu'il était en nomination aux Oscars, et il a dû se dire un truc du genre : Fuck, what have I done?! Mais trop tard, le mal était fait. Le film, qui a dû coûter un bras, devait sortir, même s'il était poche.

Qu'est-ce qu'on fait dans ce temps-là? On trouve un argument de vente béton en l'affreux "avec le nominé aux Oscars Mark Wahlberg"... Même pas "gagnant d'un Oscar", juste "nominé"! N'importe quoi.

Pour la bande-annonce qui vend tous les punchs, c'est ici

Pour l'extrait de deux minutes, c'est ici


Je donne au film 3/10; un point pour la fille ci-dessus, un autre pour Mark Wahlberg que j'aime bien, et surtout un dernier gros point pour la fin, complètement hallucinante. Un véritable choc, un déferlement de violence si étonnant qu'il en devient douteux. Si le reste avait été à la hauteur des cinq dernières minutes, on tenait le film de l'année! Dommage. Circulez, y'a rien à voir.

Je mangerais plutôt le verre qu'observent ceci encore, comme dirait l'autre.

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