30 avril 2006

La plus grosse semaine de ma vie

Incroyable... En moins d'une semaine: promotion au travail, nouvelle voiture et fiançailles.


Gestionnaire de projets de traduction.
Non, ce n'est pas moi sur la photo.


Toyota Matrix 2006. C'est la bonne voiture, mais pas
la bonne couleur; la mienne est bleu foncé
(Indigo profond, selon Toyota).


Non, ce ne sont pas nos mains, ni nos coupes de
champagne, ni sa bague, ni son bouquet,
ni ma pelouse en arrière-plan.


Je vais me rappeler longtemps de mes 29 ans! Ne me reste qu'à enfoncer/défoncer toute grande la porte de la trentaine. On dit que le vrai coup de vieux, on se le prend plein la gueule à 30 ans.

I say Bring it on.

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26 avril 2006

Marilyn Zombie vs. Rob Manson

La pièce Sawdust in the Blood, qui ouvre le dernier album de Rob Zombie, Educated Horses, me rappelait l'ouverture d'une autre chanson. Mais laquelle? Eh bien voilà.

Il s'agit de GodEatGod, de Marilyn Manson, sur l'album Holy Wood (in the shadow of the valley of death).

Les mêmes notes, et pratiquement la même mélodie, au même rythme; au piano pour l'ami Rob, à la guitare (et autres bidules superposés) pour le grand Manson.

GodEatGod sert également d'intro à Holy Wood.

Hum.

Cela dit, j'aime bien le vieux Rob (plus pour sa musique que pour ses films), et son album accompagne de plus en plus mes soirées. Et oui, j'ai manqué le show récemment. L'ayant vu deux fois (période White et période Rob), je ne voyais pas l'intérêt de me pointer à nouveau. Aujourd'hui, toutefois... Regrets.

Quant à Manson,... Après le Jeune fucké, le Gothique démoniaque, L'Asexué mécanique, le Gothique démonique part 2 et le Chanteur psychosé de cabaret berlinois des années 30, que nous réserve l'homme qui change de look plus vite que son ombre?

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17 avril 2006

Histoire; de ponctuation,

Je dois, souvent traduire des textes ayant été écrits; par des gens qui n'ont aucune notion de ponctuation c'est vraiment! pas évident. à corriger j'essaie de comprendre? ce qu'ils veulent dire et ensuite je m'efforce de, le rendre dans la langue. voulue.

Kids, stay! in, school?

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12 avril 2006

VHS

Hier soir, ne sachant trop quoi faire, et inspiré par quelques blogueurs qui parlaient justement du médium aujourd'hui révolu et appelé à disparaître, je me suis aventuré devant mon étagère, refuge de quelques 300 films sur cassette VHS,...

Ah, le bon vieux temps. Regarder un film sur VHS, c'est un peu comme écouter un microsillon de Pink Floyd: c'est un voyage dans le temps, comme si on y était. Le DVD, tout comme le CD, n'a pas d'âme, de vécu, de traces visibles de son âge véritable, à part des milliers d'égratignures s'il provient d'un club vidéo. C'est à croire que les gens s'en servent comme sous-verre.

Je regarde les titres, classés par odre alphabétique, par genre, puis mon regard s'arrête, comme trop souvent, sur ma section de vieux films d'horreur italiens, ma passion. Le film: Delirium.

Delirio Caldo, aka Delirium, 1972, de Renato Polselli, aka Ralph Brown, avec Mickey Hargitay.



Fuck. Complètement détraqué comme film. La copie que j'ai est tout simplement hallucinante. Il ne s'agit pas de l'arnaque d'Anchor Bay, annonçant fièrement une copie uncut alors qu'il n'en est rien. J'ai une copie ultra-obscure datant du début des années 90. Et pourquoi hallucinante, me direz-vous?

Ma copie est fullscreen, doublée en anglais et sous-titrée en danois, ou je ne sais trop quelle langue nordique. Là où on tombe en plein délire, ou delirio, justement, c'est que toutes les scènes coupées puisque jugées trop hardcore n'avaient jamais été traduites, le film ayant été tronqué avant le doublage.


Excellent Mickey Hargitay. Oui, à droite.

Donc, chaque fois que survient une scène malsaine (sexe soft, strangulation de trois minutes, meurtre crapuleux et misogyne), surprise: transition en widescreen, la peau est plus foncée d'environ quatre teintes de jaune, et le film est... doublé en français, aucun sous-titre.

Une fois la femme morte et abandonnée par terre/dans l'eau/dans l'auto/toutes ces réponses, c'est le retour en widescreen, couleurs normales, en anglais. Jusqu'à la prochaine scène néfaste, où tout bascule à nouveau. Une alternance démentielle.



Bien évidemment, chaque fois que les policiers discutent d'un aspect, d'un détail se rattachant à un meurtre qui avait été sacrifié au montage, ces bribes de discussion n'ont jamais été traduites. On se retrouve donc avec une alternance entre les deux formats mentionnés ci-haut non pas seulement lors des scènes désaxées, mais également sept ou huit fois durant une conversation entre trois personnages. De quoi en perdre son latin sous-titré en danois.

Je vous jure, ça rajoute une coche totalement disjonctée au film. Aucun DVD d'aucune compagnie n'aurait pu me procurer un visionnement aussi surréaliste, aussi intense, aussi... VHS.

Hier soir, c'est comme si j'avais regardé Delirium sur un vinyle.

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