28 janvier 2007

Le roi de la pub


Dans le sens de Our prices are so fucking low...

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Dictée des Amériques
Corrigé


Paragraphe 1

1. C = quatre mille cinq cents ans [mille, déterminant numéral, est invariable; cent varie quand il est multiplié sans être suivi d'un autre déterminant numéral, comme c'est le cas ici]

2. B = la plupart des civilisations ont [quand le nom qui suit la plupart de est au pluriel, le verbe se met aussi au pluriel]

3. A = Excepté les sourds [placé devant un nom et jouant le rôle d'une préposition, excepté reste invariable]

4. D = quelles que soient leurs origines [quel que s'écrit en deux mots quand il précède immédiatement un verbe; quel, adjectif, s'accorde avec le sujet du verbe, ici origines]

5. A = parfois même euphoriques [même est adverbe, donc invariable, quand il modifie un adjectif, ici euphoriques]

6. B = l'un des premiers symboles bannis [l'adjectif banni s'accorde avec le nom qu'il qualifie, symboles, masculin pluriel]


Paragraphe 2

7. B = décrieraient
8. B = concourrait
9. A = pourvoirait
10. A
= prévaudrait
11. B = promouvrait
12. B = mueraient


Paragraphe 3


13. A = toutes les sphères se la sont appropriée [le participe passé des verbes accidentellement pronominaux s'accorde avec le complément direct placé devant lui; ici, ce complément est la, féminin singulier]

14. C = les publicitaires s'en sont emparés [le participe passé des verbes essentiellement pronominaux, comme s'emparer, s'accorde avec le sujet, ici les publicitaires, masculin pluriel]

15. C = les événements en sont ponctués [le participe passé employé avec être s'accorde avec le sujet du verbe, ici les événements, masculin pluriel]

16. A = l'ont choisie [le participe passé employé avec avoir s'accorde avec le complément d'objet direct placé devant lui, ici l', qui remplace musique, féminin singulier]

17. D = qu'ils ont voulu créer [quand le participe passé est suivi d'un infinitif, si le complément direct placé devant est complément de l'infinitif, il n'y a pas d'accord; ici, qu', qui remplace ambiance, est complément de l'infinitif créer]

18. D = dont ils ont téléchargé les chansons [ce participe passé avec avoir ne s'accorde pas, puisque son complément direct, les chansons, est placé après lui]


Paragraphe 4

19. B = motets
20. B = dissonances
21. A = percussionnistes
22. B = trombonistes
23. B = guitare
24. A = ballades


Paragraphe 5

25. B = un orchestre symphonique
26. A = des cymbales bien rythmées
27. A = des orgues puissantes
28. B = des trilles parfaits
29. A = une octave
30. B = un irrésitible harmonica


Paragraphe 6

31. B = les opinions sur les différents genres musicaux [des opinions peuvent prévaloir, mais alors prévaloir s'emploie absolument]

32. A = jouent aussi d'un instrument [le verbe jouer demande bien la préposition de dans ce contexte]

33. A = plusieurs nominations prestigieuses [une nomination est, notamment, le fait d'être nommé, dans une distribution de prix, parmi les lauréats d'un concours]

34. B = doivent cependant s'exercer [se pratiquer veut dire « s'employer de manière habituelle »; on s'exerce au sens d'« avoir une activité réglée pour acquérir la pratique »]

35. A = consiste le plus souvent à vivre [consister demande la préposition à devant un infinitif]


Paragraphe 7

36. A = des allegros
37. B = vivace
38. B = des requiem
39. B = des lieder
40. A = les scherzos


Paragraphe 8

41. B = zydeco
42. A = bandonéon
43. A = le Boléro
44. B = la Habanera


Paragraphe 9

45. B = des opéras-comiques
46. B = des jam-sessions
47. A = électroacoustique
48. B = hip-hop
49. B = leur queue-de-pie
50. C = des triples croches


Paragraphe 10


51. B = les prétendues gens cultivés [l'adjectif qui suit gens est masculin, mais il est féminin quand il est placé avant et qu'il ne se termine pas par un e muet aux deux genres]

52. A = les interprétations tout en nuances [avec un nom pluriel, tout reste invariable]

53. B = Le peu de sensibilité qui est cachée [quand le peu de signifie « quelque, une quantité suffisante de », l'accord se fait avec le nom qui le suit, ici sensibilité, féminin singulier]

54. A = Toute joie, toute mélancolie, toute colère peut [avec plusieurs sujets introduits par aucun, chaque, nul ou tout répétés, le verbe s'accorde avec le dernier sujet]

55. B = langage des plus universels [quand des plus est suivi d'un adjectif, si l'adjectif se rapporte à un nom, ici langage, il doit être au pluriel]


Mots de départage

1. scansion
2. scellement
3. blennorrhée
4. gaullien
5. consortium
6. lipophile
7. porphyre
8. colloïde
9. scaphandre
10. décathlonien
11. judaïcité
12. rasséréner


Fin

Alors voilà. Avec mon 34/55 pour la dictée et mon 7/12 pour les mots de départage, je ne crois pas que je serai appelé pour la finale. :o)

Allez, bon dimanche!

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25 janvier 2007

Jean Reno... vraiment?

Qui ne connaît pas Jean Reno.



Subway, Les visiteurs, Le professionnel, Le grand bleu, Nikita, Le dernier combat, Les rivières pourpres,... Que du béton! Bon, ok, et quelques bides (hum, le remake de La panthère rose anyone?). Un charisme indéniable, une présence imposante, tout le monde connaît Jean Reno. Mais qui connaît son véritable nom?

Paul Abolivier?

Vincent Cabrillet?

Don Juan Moreno y Herrera Jimenez ou Don Juan Moreno y Jederique Jimenez?

Marcel Valabrègue?

Réponse : Don Juan Moreno y Herrera Jimenez ou Don Juan Moreno y Jederique Jimenez

Acteur français né à Casablanca, au Maroc, de parents espagnols originaires d'Andalousie, il s'appelle en réalité Don Juan Moreno y Herrera Jimenez, ou Don Juan Moreno y Jederique Jimenez pour les intimes.

Sacré Jean. Allez, tire les méchants!



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23 janvier 2007

Technologie

Enfin, 16h30. Je me dirige vers la station Place-d'Arme. Je marche sur la rue St-Sulpice et, juste avant d'arriver à Notre-Dame, un homme sorti de nulle part (en fait, il traînait près d'un parcomètre, ça fait longtemps que je l'avais vu) se dresse devant moi. Disons seulement qu'il a bondi près de moi quand je suis arrivé à sa hauteur. Ce n'est clairement pas un itinérant. J'opte pour un banlieusard qui veut quatre trente sous pour une piasse pour garer sa voiture.

-Hey you, you speak English?

-Oui.

-Ah, tu parles français aussi!

-...

[je m'arrête]

-Tu m'as l'air d'un gars riche toé, le genre de gars qui s'rait intéressé à acheter ce que j'ai pour toé!

-J'ai l'air riche?!? hahahah! N'importe quoi.

-Non, non, chu sérieux, tsé! Check ça ce que j'ai pour toé.

Il sort un bidule de ses poches. On dirait une pagette, ou un petit lecteur MP3. À moins que ce ne soit un briquet? À moins que je m'en foute éperdument?

-Check ça man.

Check ça man,... Check quoi? Qu'est-ce que je fais encore ici, moi, à l'écouter? Je serais presque déjà rendu au métro, j'ai hâte de rentrer chez moi, je n'ai pas l'habitude de jaser avec des étrangers, bref, qu'est-ce que je crisse encore ici, aux abords de la Basilique Notre-Dame, à me taper une démonstration Tupperware...

-Check ça man.

[bip]

C'est le bruit que fit son petit machin lorsqu'il appuya sur le bouton. Mais ce n'est pas ça le plus surprenant. Le plus surprenant, c'est qu'il venait de faire ça à trois pouces du parcomètre.

-Check!

[je m'approche de lui, et donc du parcomètre]

C'est un parco électronique, non pas l'ancien modèle aujourd'hui en voie d'extinction. Je vois bien qu'il pointe l'affichage, excité comme un enfant qui me montre sa nouvelle bébelle.

FAIL

Fail comme dans erreur, Fail comme dans panne, Fail comme dans hors d'usage.

-Malade, hein? C'est moé qui a fait ça! Check, check, on va en faire un autre!

-!!

Je ne sais trop pourquoi, mais je l'ai jusqu'à l'autre parcomètre, à quelques pieds de là. Je regarde l'affichage, tout est en ordre; il reste 23 minutes, mais aucune voiture n'en profite.

Il approche son petit truc qui, plus je le regarde, ressemble à une petite télécommande de démarreur à distance.

[bip]

FAIL

Je l'ai vu passer, le temps d'un bip, de :23 à FAIL.

-Incroyable.

-Hein, hein? C'est malade, hein? J'en ai 3-4 de même dans mes poches. C'est moé q'yé zâ faites.

-C'est toi qui patente ça?

-Wé monsieur. Avec ça, tu parques partout sans payer. 500 piasses pis yé t'à toé.

-Hahaha! C'est pour ça qu'tu m'disais que j'avais l'air riche!

-C'est pas cher!

-Oui c'est cher.

-C'est pas cher!

-Oui c'est cher.

-Ben laisse faire d'abord! Y'en a d'autres qui vont l'acheter, TANT PIS! Paye la ville comme un cave!

-!!

Il pointe le parco juste à côté, [bip], FAIL, puis il presse le pas vers St-Paul. Comme ça, gratuitement, juste pour fucker un autre parcomètre avant de partir!

Je le regarde s'éloigner. Il croise un de mes collègues, mais sans l'interpeler. Le collègue me reconnaît :

-Hey, salut! Kess tu fais là, tu m'attendais? ahahahh

-Man, tu viens de manquer toute une démonstration Tupperware...

Je lui ai tout raconté, et on a parlé de cette incroyable histoire jusqu'à ce qu'il descende à Crémazie.


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22 janvier 2007

Notre personnel est tellement bilingue !



Ils auront au moins réussi à ne pas faire de faute dans le mot de deux lettres...

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21 janvier 2007

Dictée des Amériques 2007

Samedi, 13h00. J'étais au Collège de Montréal pour la demi-finale. Ayant conservé ma copie papier (ainsi que les réponses, auxquelles on avait droit en sortant), j'ai décidé de la retranscrire ici pour ceux et celles que ça intéresse.

Si le coeur vous en dit, lancez-vous!

++++++++++

10 paragraphes, 55 questions, 12 mots de départage.

Aucun ouvrage de référence n'est autorisé.

Je vous dirais bien de copier-coller la dictée dans un document Word pour soit l'imprimer et la faire au stylo, soit la faire à l'écran. Le seul hic, c'est que le correcteur va vous indiquer quelques fautes présentes dans le texte, et à l'inverse vous indiquer que l'orthographe est correct pour tel ou tel mot; scandale! Éliminé(e) pour cause de tricherie, veuillez me remettre votre copie et quitter la salle. :o)

Les réponses seront publiées ici même dimanche prochain.

Je vais faire preuve d'humilité en vous disant que j'ai eu 34/55 pour la dictée, et 7/12 pour les mots de départage.

Bonne dictée!

++++++++++

En avant la musique !

Paragraphe 1

On dit qu'elle adoucit les moeurs. Elle existe depuis au moins __(1) ans, et la plupart des civilisations lui __(2) accordé une place de choix dans leur vie culturelle. __(3) les sourds de naissance, tous en ont déjà fait l'expérience. Les humains, __(4) soient leurs origines, se sentent bien et parfois __(5) euphoriques lorsqu'ils l'entendent. Souvent l'un des premiers symboles __(6) dans les régimes totalitaires, elle représente une forme de liberté pour bien des peuples autrefois asservis. De qui ou de quoi s'agit-il? De la musique, bien sûr!

1.
A= quatre mille cinq cent
B= quatre milles cinq cent
C= quatre mille cinq cents
D= quatre milles cinq cents
2.
A= a
B= ont
3.
A= Excepté
B= Exceptés
4.
A= quelque
B= quelques
C= quel que
D= quelles que
5.
A= même
B= mêmes
6.
A= banni
B= bannis


Paragraphe 2

A= le verbe en rouge est correct
B= le verbe en rouge est incorrect

Rares sont ceux qui la décriraient __(7) : en effet, la musique concourait __(8) de plusieurs manières au bien-être de l'individu comme de la société. Selon des études scientifiques, elle pourvoirait __(9) les enfants d'habiletés précoces en lecture. Chez les jeunes et les moins jeunes, elle prévaudrait __(10) contre l'ennui et elle promeuvrait __(11) la bonne humeur. Sous son influence, les airs les plus tristes se muraient __(12) en sourires.


Paragraphe 3

A= il faut ajouter un e
B= il faut ajouter es
C= il faut ajouter un s
D= il ne faut rien ajouter

De nos jours, on la retrouve littéralement partout, des ascenseurs aux stades en passant par les boutiques. Toutes les sphères de la vie sociale se la sont approprié __(13) : même les publicitaires s'en sont emparé __(14) pour mieux vendre leurs produits. Les événements heureux comme malheureux en sont ponctué __(15). Les organisateurs de soirées réussies l'ont choisi __(16) avec soin en fonction de l'ambiance qu'ils ont voulu __(17) créer. Les plus jeunes se déplacent soir et matin avec leurs chanteurs préférés, dont ils ont téléchargé __(18) les chansons sur leur baladeur.


Paragraphe 4

A= la consonne en rouge doit être doublée
B= la consonne doit rester simple

Grâce à son infinie variété, elle ne peut que plaire à tous. Certains sont amateurs de motets __(19) et de musique ancienne, d'autres préfèrent les dissonances __(20) de la musique contemporaine. Certains admirent les percussionistes __(21) et les trombonistes __(22) des formations de jazz, d'autres adorent la guitare __(23) classique et la harpe. Certains n'écoutent que du rock, d'autres se limitent aux douces balades __(24) de la chanson française.


Paragraphe 5

A= il faut ajouter un e
B= il ne faut rien ajouter

Qu'ils vibrent lorsque, dans un __(25) orchestre symphonique, retentissent des cymbales bien rythmé __s (26), lorsque résonnent des orgues puissant __s (27) au fond d'une église, lorsqu'une soprano réussit des trilles parfait __s (28) ou passe avec aisance d'un __(29) octave à l'autre, ou encore lorsqu'un blues endiablé est accompagné d'un __(30) irrésistible harmonica, tous éprouvent à un moment ou à un autre un coup de foudre pour quelques notes.


Paragraphe 6

A= le ou les mots en rouge sont bien employés
B= ils sont mal employés

Bien que les opinions prévalant aux __(31) différents genres musicaux soient assez variées, rares sont ceux qui n'apprécient aucun de ceux-ci. D'ailleurs, en plus d'aimer écouter de la musique, plusieurs jouent aussi d'un __(32) instrument. Ceux qui souhaitent devenir des vedettes dont les disques obtiennent plusieurs nominations __(33) prestigieuses doivent cependant se pratiquer __(34) régulièrement pendant de nombreuses années. Ils doivent aussi savoir que le métier de musicien consiste le plus souvent à __(35) vivre dans la précarité.


Paragraphe 7

A= il faut ajouter un s
B= il ne faut rien ajouter

En effet, il a beau être un virtuose des allegro __(36) vivace __(37) ou un maître des requiem __(38), il a beau interpréter les lieder __(39) de Schubert ou les scherzo __(40) de Beethoven à la perfection, rien n'assure au musicien le succès et la fortune.


Paragraphe 8

A= il faut ajouter un accent aigu
B= il ne faut rien ajouter

Cependant, l'amour de la musique dépasse ces considérations matérielles et, partout dans le monde, des émules de Glenn Gould ou de Miles Davis vivent de leur art, que ce soit dans un groupe de zydeco __(41) en Louisiane, avec un bandoneon __(42) dans les boîtes de tango de Buenos Aires ou avec des tablas en Inde. Même si leurs compositions ne sont pas aussi connues que le Bolero __(43) de Ravel ou la Habanera __(44) de l'opéra Carmen, elles charment les oreilles de nombreux publics.


Paragraphe 9

les deux éléments s'écrivent
A= soudés
B= avec trait d'union
C= sans trait d'union

Qu'ils se produisent dans des opéras __(45) comiques ou des jam __(46) sessions, qu'ils composent de la musique électro __(47) acoustique ou du hip __(48) hop, qu'ils mettent leur queue __(49) de __(49) pie pour diriger les orchestres classiques ou revêtent leur boubou pour jouer des triples __(50) croches sur les cordes d'une kora, tous ces artistes partagent une passion aussi brûlante que communicative.


Paragraphe 10

Il n'y a pas que les prétendues gens __(51) pour apprécier les oeuvres magistrales et les interprétations __(52) en nuances. Le peu de sensibilité qui est __(53) au fond de chaque être permet à tout un chacun de communier tant avec le compositeur qu'avec l'interprète. Toute joie, toute mélancolie, toute colère __(54) s'exprimer par la musique, langage des plus __(55). Car, comme l'a écrit si justement Marcel Proust, «la musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées la communication des âmes».

51.
A= cultivées
B= cultivés
52.
A= tout
B= toutes
53.
A= caché
B= cachée
54.
A= peut
B= peuvent
55.
A= universel
B= universels


Mots de départage

Écrivez correctement les mots dont la prononciation figure entre [ ].

Note:

a = a fermé, comme dans bâton, pâte;
o = o ouvert, comme dans philosophie, loterie;

1. [skan-sion]
2. [cell-man]
3. [blè-no-ré]
4. [go-lien]
5. [kon-sor-si-om]
6. [li-po-fil]
7. [por-fir]
8. [ko-lo-id]
9. [ska-fandr]
10. [dé-ka-tlo-nien]
11. [ju-da-i-si-té]
12. [ra-sé-ré-né] [infinitif]


Fin.

À dimanche prochain!


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13 janvier 2007

Urgence


« C'est encore loin Grand Schtroumpf? »

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Le show

De retour à Montréal, il est 1:00 du matin.

Pierre Lapointe, Centre culturel de Drummondville, vendredi 12 janvier 2007, 20h00.



Setlist
L'ordre exact? Je ne sais plus trop... Voici toutes les chansons auxquels j'ai eu droit ce soir.

Album : Pierre Lapointe

Le columbarium (avec intro inédite piano-violon)
Debout sur ma tête
Étoile étiolée
Reine Émilie
Vous
Tel un seul homme
Plaisirs dénudés
Pointant le nord (rappel 1, Lapointe seul au piano)
Hyacinthe la jolie

-- Seules trois chansons laissées de côté : Place Des Abbesses, Octogénaire et Paradis des billes

Album : Dans la forêt des mal-aimés

Dans la forêt des mal-aimés (ouverture)
Deux par deux rassemblés (rappel 2, dernière chanson)
Le lion imberbe
25-1-14-14
Qu'en est-il de la chance
L'endomètre rebelle (mon moment fort de la soirée)
Tous les visages (à quatre mains; deux pianistes)
Nous n'irons pas
27-100 rue Des Partances
Au nom des cieux galvanisés
25-1-14-14.16
De glace
Au pays des fleurs de la transe (fermeture)
Chanson cachée

-- Seules deux chansons laissées de côté : Moi, je t'aimerai et L'équipage

Autre : reprise d'une chanson de Brigitte Fontaine, La symphonie pastorale



Les fleurs
Ambiance, minimaliste
Musiciens, tous excellents
Lapointe le personnage, spécial
La musique, enivrante
Ouverture/Fermeture, à la fois sobre et grandiose
Lapointe le pianiste, superbe.

Le pot
L'entracte, quelle mauvaise, mauvaise, mauvaise idée
Un long speech en milieu de spectacle, place à la musique!
La guitare, quelle guitare?, on ne l'entendait jamais
Lapointe le personnage, lassant à la longue
La foule, souvent bruyante, mais pas toujours pour les bonnes raisons
Piano/Voix, volume trop fort.

Alors voilà pour ma soirée dans La forêt des mal-aimés.

Comme ça, à froid, je dirais 7/10.

Fin.

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9 janvier 2007

De kess?

Vu ce midi, à l'entrée d'un café, dans le Vieux-Montréal :

Vien dégusté
notre Cafés
spécialités

Hum. C'est sûr.



Libellés :

6 janvier 2007

En français svp

Je viens de découvrir Pierre Lapointe. Sur le tard. Je connaissais le personnage, j'avais déjà entendu son premier album une fois, et récemment, une ou deux chansons de La forêt des mal-aimés étaient parvenues à mes oreilles par le biais de la radio, que je n'écoute jamais. Je devais être chez quelqu'un, ou dans un magasin. J'avais immédiatement reconnu sa voix, que je n'aimais pas. Je la trouvais nasillarde, fausse (dans le sens de fake, de "Je prends cette voix juste pour chanter, je ne parle pas comme ça dans la vie de tous les jours"). Après avoir entendu quelques entrevues, je sais maintenant que j'avais raison sur ce point : Pierre Lapointe a deux voix, une pour chanter et une pour parler.

Vendredi 22 décembre, je ramasse les quatre hebdos montréalais dans le métro. Qui dit 22 décembre dit Revue de fin d'année, Best of, Top 10 de 2006, et j'ai tout lu, dans les quatre hebdos. Le meilleur film ? Babel. Le meilleur livre ? Martine à la montagne. Le meilleur album? La forêt des mal-aimés, de Pierre Lapointe. Je savais qu'il avait gagné à l'ADISQ, que ses concerts avaient bien marché en France, qu'il avait le vent dans les voiles, je savais tout ça, mais là, de le voir couronné ainsi dans tous les journaux culturels de ma ville, je me suis dit un truc du genre "Voyons, ciboire, Pierre Lapointe, Pierre Lapointe,... Yé partout! Comment tant de gens peuvent-ils être dans le champ?"

Je laisse toujours la chance au coureur, que ce soit un film, un livre, une pièce de théâtre, peu importe. Je n'ai toutefois jamais laissé de chance à la chanson québécoise. Je n'aime pas la chanson québécoise. Je n'aime pas la télé québécoise. Je n'aime pas le cinéma québécois (bon, j'avoue que récemment, j'en ai vu quelques-uns, et le vent commence à tourner dans ma tête face à notre cinéma national). Attention : j'adore le Québec, et je défenderai la langue française jusque dans ma tombe, mais la chanson? Rien à faire.

Les vieux trucs, je n'aime pas (Charlebois, Ferland, Harmonium, Beau dommage et autres piliers). De nos jours, Éric Lapointe, Isabelle Boulay, Jean Leclerc/Leloup/Whatever, Boum Desjardins (c'était pour un concours?, fallait trouver le nom le plus ridicule?), Dany Bédar, les dizaines de Star académiciens, je n'aime rien. Je commence un peu à découvrir la branche plus jeune et plus underground, à savoir les Malajube, Karkwa et autres Vulgaires machins, mais,... Je sais pas. J'accroche plus ou moins. Qui vivra verra.

L'an dernier, Ex-collègue B2/Laborantin m'avait prêté l'album éponyme de Lapointe. Je l'avais écouté une fois, une seule. Et j'avais aimé. Mais sans plus, faut croire, car je n'ai rien fait pour me le procurer. Mais là, pendant mes vacances, les bonnes critiques ont eu raison de moi. J'ai téléchargé La forêt des mal-aimés. Après avoir écouté l'album trois, quatre, voire cinq fois, PAF. Tiens, j'aime. Beaucoup.

Le 29, en pleine débauche dans le Nord avec mon bon ami, on a écouté et réécouté La forêt toute la nuit, bouteille(s) de vin à la main; j'aimais de plus en plus, alors que lui découvrait. Le lendemain, je m'achetais les deux albums. Le surlendemain, je nous achetais deux billets.

Pierre Lapointe, Centre culturel de Drummondville, vendredi 12 janvier 2007, 20h00.

Laval, complet. Terrebonne, complet. Ste-Thérèse, complet. Montréal, aucun show avant longtemps. J'ai réussi à dénicher deux billets à Drummond, et disons qu'il était minuit moins une; balcon, rangée W.

Ne me reste qu'à voir le phénomène sur les planches, assis à son piano, fendant, fidèle à son habitude. Le personnage, je m'en fous. Vantardise, narcissisme, peu m'importe; ses chansons me font rêver, même tout grand éveillé.

Et en français, svp. Un exploit en soi. Merci Pierre, on se voit le 12.

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Une écoeuranterie sans nom

Jeudi soir, tout indomptable que je suis, je me suis risqué à regarder un autre nouveau film d'horreur. Je sais, je sais, je suis toujours déçu, je ne suis qu'un vieux bouc qui chiale tout le temps, qui ne jure que par de vieux films d'horreur à chier que personne n'a vu, et surtout que personne ne veut voir (sauf une poignée de fuckés comme moi). Tout ce qui se fait en horreur depuis des lustres n'a de cesse de me décevoir. C'est Wes Craven qui, en 96, a sonné le glas du film de peur avec son Scream. Film culte pour certains, film quelconque pour d'autres, je peux avancer sans ambages que je fais partie des d'autres. Pourquoi? Allez au club vidéo le plus près de chez vous et comptez le nombre de pochettes qui, dans la section Horreur, présente ce foutu modèle de jeunes placés en V :



40? 50? 129? Scream fut le début de la fin, celui qui ramena le slasher au goût du jour, mais malheureusement avec humour, et avec une tonne de clins d'oeil au spectateur du genre "wink wink, on sait que tu connais toutes les conventions du genre." Une grosse décennie de grosses déceptions à oublier (I Know What You Did Last Summer, Valentine et consorts).

Récemment, une petite demi-douzaine de films m'a quelque peu redonné foi en l'avenir de l'horreur sur pellicule. Attention, ce ne sont pas tous des bons films, mais disons seulement que l'équipe derrière ces projets, et plus particulièrement les réalisateurs responsables de leur mise en boîte, se sont un peu démenés pour sortir des dentiers battus.

En vrac ?


Hostel (5/10)


The Descent (6/10)


The Hills Have Eyes (7/10)


Severance (5/10)


Calvaire (7/10)


Wolf Creek (3/10)


Haute Tension (7/10)

Des films qui dérangent, des films qui fessent dans les tibias, des films qui arrachent toute.

Mais revenons donc à nos moutons mutilés. Jeudi soir, j'ai fait à ma tête, et je me suis lancé dans un film que je savais d'avance minable. Je ne m'attendais juste pas à ce que ce soit si pénible.

The
Texas Chainsaw Massacre : The Beginning

Tout récent, tout beau, tout chaud : 2006, un film de Jonathan Liebesman, coupable de l'exécrable Darkness Falls, pochitude de sinistre mémoire.

Texas Chains... Bon, pour faire plus court, disons TCM:TB, et 06 pour l'année de parution. TCM:TB'06 se déroule avant TCM'74, et vinrent ensuite TCM2'86, TCM3'90, TRotTCM'94 et TCM'03.

Évidemment, LA référence, ou du moins MA référence de vieux chialeux puriste de 30 ans, c'est le Texas de 74. Les suites vont du pire au plusse pire. Mais qu'en est-il de TCM:TB'06, prequel du monument précité?

Le film : 2/10


Le shérif : -6/10

L'histoire : 3/10


Les filles : 8/10

Violence : 15/10

Tellement que j'en fus choqué. Ça fait des années, je dis bien des années (j'vous l'ai tu dit?) que je n'avais pas vu pareil carnage. Avant de poursuivre, il est bon de préciser ici que j'ai vu la version dite Unrated; cette dernière est 5 minutes plus longue que celle présentée en salles il y a de ça quelques mois, et oui, elle contient les 17 coupes que le studio a dû faire afin que le film ne soit pas confiné à l'infâme NC-17 (No children 17 and under admitted), ce qui aurait signifié sa mort au box-office. Une fois qu'il a fait tout son cash au cinéma, le distributeur sort ensuite la version non censurée en DVD, pratique de plus en plus courante dans l'industrie.



Je le dis et je le répète, le film est nul. J'aurais battu le shérif à coup de tronçonneuse. Quel personnage détestable. Mention toute spéciale également au montage raté, aux dialogues d'une banalité affligeante, aux péripéties débiles toutes plus nazes les unes que les autres, aux revirements télégraphiés deux semaines à l'avance, aux décisions stupides des personnages (ces derniers sont aussi minces que des feuilles de papier), bref, un ratage tellement spectaculaire, et sur tous les fronts, que c'en est gênant.

En fait, non. Un seul front s'en tire avec les honneurs : la violence. Plusieurs scènes sont d'une sauvagerie inouïe, d'une barbarie ahurissante, d'une férocité choquante, et (un dernier) d'une cruauté époustouflante.



TCM:TB'06
vient d'éclipser tous les Hostel et Wolf Creek de ce monde en termes de violence malsaine. Je suis sous le choc.

Évidemment, et c'est là tout le tragique de l'histoire, je ne peux recommander le film à personne! C'est tellement médiocre que vous m'en voudriez jusqu'à ma mort de vous avoir fait visionner ça, et vous auriez oh combien raison.

Si vous tenez absolument à le voir, n'oubliez pas de vous procurer la version UNRATED, car de louer la version présentée en salles, amputée (hum) de 5 minutes, serait de la pure folie. Cette chose doit uniquement être visionnée pour voir les 5 minutes charcutées (ok, trop facile). Si vous voulez de la violence pure et dure, des scènes de carnage déconcertantes, du sang et du déchiquetage et des moignons et du scalpage et des arrachages de face et des...

Bon, ça suffit.

Une écoeuranterie sans nom, quoi. Troublant.

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