31 juillet 2010

C'est mardi! C'est juste 5 piasses!

Certaines gens se demandent pourquoi les salles de cinéma sont de plus en plus désertées au profit des cinémas maison dans nos sous-sol... On parle d'individualisme, de la peur de sortir de chez soi, de paresse, c'est de la faute à Internet, les gens ne vont plus à l'épicerie, au cinéma, à la messe, etc.

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c'est pas compliqué; je vais pratiquement N'IMPORTE OÙ SAUF AU CINÉMA. Je suis passé d'une fois par semaine à une fois aux deux semaines. Puis d'une fois aux deux semaines à une fois par mois. Puis d'une fois par mois à une fois aux deux mois. Puis d'une fois aux deux mois à une fois aux six mois.

Et c'est pas de gaieté de coeur, je vous assure. J'adore aller au cinéma. Vraiment. J'ai toujours aimé ça. Je suis un maniaque de films, je me tape des blockbusters, des films de répertoire, des films en russe sous-titrés en espagnol, je suis ouvert à TOUT.

C'est peut-être moi qui prends ça trop à coeur, mais s'engouffrer dans une salle sombre a quelque chose de magique, de mystérieux, d'haletant. C'est d'accepter la game de payer 10 piasses contre un deux heures d'aventure. Contre un 90 minutes d'un autre univers. Contre un 75 minutes de l'oeuvre de toute une équipe.

Donc... quand je paye 10 piasses, que ce soit pour aller voir Wolverine Origins, Les doigts croches, Terminator 4 ou Vickie Christina Barcelona, c'est la même chose; je m'en vais là me faire raconter une histoire, je m'en vais là assister à tout un spectacle, je m'en vais là m'émerveiller (ou non) devant une oeuvre unique sur laquelle des dizaines de gens (voire des centaines pour les produits hollywoodiens) ont bûché des semaines (voire des mois pour les produits hollywoodiens) de leur vie.

Et il se passe quoi?, au cinéma? Ben, deux choses; ça dépend si tu tombes sur une gang de jeunes, ou sur une gang de vieux.

Le jeune cave :

- Il s'achète une grosse sloche à 6 piasses qu'il va boire à moitié, et dont l'autre moitié va se retrouver sur le plancher parce que son chum de gars lui aura, pendant le film, crisser une binne sur l'épaule en guise de réponse à sa joke poche;

- Il s'achète une chaudière à plancher à 7 piasses remplie de popcorn qu'il va manger à moitié, et dont l'autre moitié va se retrouver sur le plancher parce qu'il s'amusait tout le long du film à en pitcher à Sonia, la p'tite cute facile qui, la connasse, a osé s'asseoir à côté de Yannick au lieu d'à côté de lui; quel affront!

- Il ne se gêne pas pour commenter à voix haute les péripéties qui se déroulent à l'écran, dans le genre « Hey le gros, ouvre pas la porte, hostie! La folle est là! », gueulage pathétique que seule sa bande de chums trouve ben drôle, soit les 7 personnes à sa gauche et les 5 à sa droite (oui oui, ils ont pris possession de toute une rangée);

- Il reçoit trois appels pendant le film, qu'il prend, sur son cell dont il n'a pas cru bon fermer la sonnerie avant d'entrer dans la salle; le premier appel, c'est Sébass qui veut savoir s'il achète une 12 ou une 24 de Bud Light pour la plage d'Oka demain, avec les chicks de l'équipe des cheerleaders des Lions de Terrebonne; les deux autres appels, c'est deux de ses clients qui veulent « du weed pis du speed pour 'à soir »;

- Il envoie entre 6 et 8 textos de son cell, TOUS à l'attention de gens assis à sa gauche ou à sa droite; qui trouvent ça ben drôle quand ils le reçoivent;

- Il quitte la salle au moins deux fois pendant le film pour aller voir ses chums qui sont allés voir un autre film, dans la salle à côté (tiens, pourquoi ne pas déranger DEUX salles pour le prix de UNE);

- Il va pointer son porte-clé laser rouge au moins trois fois sur l'écran pendant les bande-annonces, avant qu'un type dans la quarantaine avancée lui fasse des gros yeux, ce à quoi il répliquera par son plus beau « Yo, what the fuck, check ailleurs. »;

- Il va cogner entre 35 et 150 fois sur le banc en avant de lui, tout dépendant de la longueur du film.

La vieille matante :

- Elle va s'acheter un hot-dog et un café avant d'entrer dans la salle, en prenant bien soin de répéter, à voix haute, au moins quatre fois pendant le film : « Hey, des hot-dog pis un café... y'avait pas ça dans not' temps hein?, Carole? C'est rendu fou! »;

- Elle va demander à chaque trois minutes, à sa criss d'amie Carole, à voix haute : « C'est qui lui? S'tu l'gars de tantôt? », « Hey!, Hey!, yé pas parti dans la bonne direction! », « J'comprends pus rien... c'était pas son amie elle, tantôt? », sans oublier le classique « Hey!, c'est Marc Béland! C'est lui qui jousait le mongol dans Annie et ses hommes! »;

- Elle va se lever trois fois pour aller pisser pendant un film d'à peine 1h 30; merci café.

Je vous jure que j'ai déjà assisté à tout ça. Souvent. Trop souvent.

Alors après, qu'on ne me demande plus pourquoi je préfère m'abonner au club vidéo, à The Movie Network et à Cinépop, en plus de m'être acheté une 42 pouces plasma HD et un lecteur DVD upscaling qui « imite » le HD pour que ça fitte avec la télé...

C'EST PARCE QUE JE VEUX LA SAINTE HOSTIE DE PAIX, CALISS.

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Quatuor sanglant

Fritt Vilt II (aka Cold Prey II)
De Mats Stenberg - 2008



Production norvégienne. La suite du premier du nom, qui commence exactement là où son prédécesseur se terminait. (La seule survivante du groupe est amenée à l'hosto et passe pour une folle en racontant les événements tragiques; ses amis sont amenés à la morgue, le tueur aussi; ce dernier, pas réellement mort, est réanimé et fout le carnage dans l'hôpital.)



Pas mal. Moins bien que le premier (l'effet de surprise passé, on connait maintenant la recette; encore un huis clos, encore de la neige dehors, etc.), mais ça se prend bien. Les meurtres sont cool, c'est super bien filmé, bref, un slasher pas vraiment différent, mais un bon 90 minutes à passer en compagnie de nos amis les Norvégiens.


Splinter
De Toby Wilkins - 2008



Production américaine, mais qui a un je-ne-sais-quoi d'européen. (Un couple est pris en otage par un criminel recherché et sa compagne défoncée; barricadés dans une station-service dans un bled complètement perdu, ils seront assaillis par... quelque chose. Un putain de monstre compliqué à expliquer.)



Autre huis clos filmé entre quatre murs, avec quelques sorties (tentives d'évasion) bien dosées. On parle un peu partout d'un genre de rip-off de The Thing; les ressemblances sont là, oui (de même que des hommages appuyés; Evil Dead II, etc.), mais le film est tout de même bien valide par lui-même. On ne s'ennuie pas, c'est filmé nerveusement, la bébitte est pas mal fucked up, y'a du sang en masse, bref, un bon p'tit film sans prétention qui, selon moi, remplit bien son cahier des charges.


Laid to Rest
De Robert Hall - 2009



Le maillon faible du quatuor. (Une femme se réveille dans un cercueil; elle réussit à en sortir (salon funéraire, pas six pieds sous terre), et se trouve dès lors traqué par un psychopathe au masque chromé. S'ensuit une folle poursuite dans la campagne profonde, où la femme fait la rencontre de deux hommes qui tenteront tant bien que mal de l'aider.)



Quel carnage mes amis! Le film n'est pas très bon, ça sent un peu l'amateurisme, la géographie des lieux est confuse, les péripéties, elles, souvent invraissemblables, mais caliss que ça gicle! Pas mal les meurtres les plus gore que j'ai vu depuis... Ben, disons depuis Rambo IV. Je me suis un peu emmerdé, j'ai pensé jouer du FFW pour skipper les bouts poches (nombreux) et voir juste les meurtres, mais j'ai résisté. 10 sur 10 pour le carnage, mais 4 sur 10 pour le film!


Død Snø (aka Dead Snow)
De Tommy Wirkola - 2009



Une autre production norvégienne. (Une bande d'amis se rendent dans un chalet isolé dans les montagnes pour y passer le congé de Pâques. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils sont sur des terres « maudites », et ce n'est pas long avant que des zombies nazis sortent de la neige pour punir tout ceux qui ont osé toucher à leur trésor...)



Fun! J'ai vu la bande-annonce y'a environ un an et je me disais « iiiiish, pas vraiment, non », mais je me suis bien bidonné! La bande de copains sont sympas, les dialogues pas trop cons, et c'est gore pas à peu près! Un peu cartoon, à la Bad Taste/Braindead (y'a de la tripaille en masse), mais it's all in good fun! Pas une minute d'ennui. Seul reproche : l'utilisation de CGI foireux pour le giclage de sang, mais à part ça... je chiale pour chialer. Et que dire du soundtrack! Excellent choix de musique. À voir entre potes, avec quelques bières. Et vive la Norvège!

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29 juillet 2010

En rafale

Vinyan
De Fabrice Du Welz - 2008



Quelle déception. Autant j'avais aimé son Calvaire (vive Laurent Lucas!), autant j'ai détesté celui-ci. Long, déprimant, répétitif, et déjà que j'aime pas Rufus Sewell, monsieur Dark City... Le film a divisé les cinéphiles en France : soit les gens ont adoré, soit ils ont trouvé ça profondément ennuyant. Je fais partie de cette deuxième catégorie. À retenir : un plan séquence incroyable, au-dessus de la jungle, qui suit le couple alors qu'il se dirige vers les vestiges d'un temple. Sublime.




Vacancy 2 : The First Cut

De Eric Bross - 2008



Rien à dire. Trop mauvais. À fuir. Relouez le premier, au pire, si ça vous démange tant que ça.




The Children
De Tom Shankland - 2008



Intéressant. Ça fait longtemps que j'avais pas vu un film d'enfants tueurs (Ils et Eden Lake ne comptent pas vraiment, ce sont plutôt des ados). On ne s'ennuie pas, c'est mené plutôt rondement. La démence soudaine des enfants n'est pas vraiment expliquée, et ça, j'aime. Fuck le « tout cuit dans le bec ». Quelques moments chocs, des enfants-acteurs plus ou moins crédibles (je ne comprends VRAIMENT pas le prix spécial de Fantasia, pour la direction des enfants,... Gulp!), et une jeune « gothique » (emo?) cute. Ça vaut un visionnement.




Baghead

Des frères Duplass - 2008



Un film d'horreur indépendant qui raconte l'histoire de quatre amis qui décident de tourner un film d'horreur indépendant. Plusieurs dénigrent le film comme étant lent, plate et endormant, mais ce n'est pas du tout mon avis. Bien fait, sympa, vrai.




Mum & Dad

De Steven Sheil - 2008



Un remake de People Under the Stairs à la sauce british? Officiellement, non, mais de façon déguisée, 'faut croire que oui (surtout le rôle de la mère). Huis clos étouffant, quelques scènes dérangeantes, mais overall, j'en garde un souvenir quelconque. À retenir surtout : les 5 dernières minutes, destroy en criss.




Bad Biology
De Frank Henenlotter - 2008



Le plus récent Henenlotter. Par où commencer. Je suis un fan éternel de Basket Case, alors par respect, je préfère me taire. À fuir. Mais, OUI, je sais que ce film a sa poignée de fans irréductibles. Dont je ne fais crissement pas partie, obviously.




All the Boys Love Mandy Lane

De Jonathan Levine - 2006



Un 435e slasher avec des ados, mais cette fois-ci... ça fonctionne, la sauce prend. On sait après 40 minutes qui est le tueur, et y'a pas de surprise car on s'en doutait; c'est intéressant, puisque tout au long des 45 minutes restantes, pas de cachettes, pas de mystères : on voit le tueur en plein jour commettre ses meurtres. Le film se la joue pas mal in your face: (sur)abondance de drogues, d'alcool, de cul, de meurtres en plein jour, etc. Et on a même droit à un punch final plutôt surprenant. Une denrée rare, que j'ai somme toute apprécié. Et oui, il est vrai que tous les garçons aiment Mandy Lane; jolie en diable, la demoiselle.

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The Twilight Zone, ou comment se faire décapiter par les pales d'un hélicoptère en courant dans une swamp avec deux enfants sous les bras

The Twilight Zone - The Movie (1982, 4 segments par 4 réalisateurs différents)



Le premier segment, sous la direction de John Landis, va comme suit : « En sortant d'un bar où il a émis haut et fort ses opinions racistes, Bill (Vic Morrow) se retrouve dans la peau d'un Juif en France occupée, dans celle d'un noir pourchassé par le Ku Kux Klan et dans celle d'un asiatique en pleine guerre du Viêt Nam. Son cauchemar se termine dans un train en route pour un camp de concentration. » (source : Wiki)

Mais pendant le tournage de la séquence au Vietnam... une tragédie est venue assombrir la production. Une vraie grosse tragédie.

La scène : en pleine nuit, avec des explosions qui pètent de partout autour, le personnage campé par Vic Morrow court dans une swamp avec deux enfants vietnamiens sous les bras (des VRAIS enfants, pas des petits nains)... il tentait de racheter sa mauvaise conduite en sauvant deux enfants « jaunes ».

C'est alors que l'hélicoptère qui survolait la rivière a planté dans l'eau, DIRECTEMENT sur Morrow et les deux enfants sous ses bras... Bilan : trois morts. Vic Morrow, décapité par l'hélice, un des deux enfants, décapité lui-aussi; l'autre, tout bonnement anéanti sous la carlingue de l'hélicoptère. Le pilote s'en est tiré avec des ecchymoses.

Cette séquence n'a pas été conservée au montage (Thank God).



S'en suivit des années, voire plus d'une décennie, de combats juridiques à n'en plus finir pour John Landis et quelques autres participants (règlements hors cour $$$$). (Les enfants avaient été embauchés illégalement, payés cash, afin qu'ils puissent travailler la nuit, sans supervision, profusion de drogues et d'alcool sur le plateau, etc.)

Segment de nouvelles, incluant Landis en cour, l'écrasement tragique de l'hélicoptère sur le trio, etc. (2m 12s) :

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Le crash, sous deux autres angles (1m 11s) :

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Un rapport très détaillé intitulé The Twilight Zone Tragedy (10 pages) :

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Toute une histoire. Que Réjean Léveillée a tenté de recréer l'an dernier, en crashant l'hélicoptère TVA dans le champ.

Aux dires du journaliste : « Mon pilote et moi, on cherchait désespérément deux enfants asiatiques sur lesquels crasher, mais j'avoue que sur le bord de l'autoroute Bonaventure, en plein hiver,... pas fort, notre affaire. »

Complètement raté, mon Réjean.

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Lindsay Lohan et sa soeur jumelle

I Know Who Killed Me
De Chris Sivertson - 2007



Je ne sais pas par où commencer. Disons seulement que c'est pas mal pire que ce à quoi je m'attendais. J'ai trouvé ça très mauvais, to say the least. Je ne crois toutefois pas que la Lohan méritait la flopée de Razzies qu'elle a reçue pour ce rôle. Certes, rien d'Oscarisable, mais je trouve que dans les circonstances, avec le matériau qui était à sa disposition, elle s'en est tirée de façon honorable. Je l'ai même trouvé belle, elle qui me laisse habituellement totalement indifférent.

Non, là où ça accroche solide, c'est avec tout le reste. La musique. Les couleurs. Les lieux de tournage. Le montage. Les personnages. La composition de l'image. Ça faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant déplu, pour tellement de raisons.



À part une scène éprouvante peu de temps après le début (un bloc de glace maintenu en place sur une main afin de la geler [voir photo ci-dessus], et ensuite un découpage de doigts, et de jambe... de Lohan, pas d'une vulgaire figurante!), rien à signaler. Je me suis emmerdé royalement, et j'étais pourtant armé de la meilleure volonté du monde. Je voulais aimer ça! JE SAIS PERTINEMMENTque le film a ses fans. C'est peut-être moi qui n'ai rien compris. Quoi qu'il en soit, je suis maintenant dans la gang des détracteurs.

Un solide 3 sur 10. J'aurais dû regarder Jaws 3; j'aurais au moins passé un bon moment, même si c'est pour toutes les mauvaises raisons du monde.


Le pire trucage 3D de toute l'Histoire du cinéma.

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28 juillet 2010

Double déception

Je sais pas si c'est parce que je vieillis... Suis-je devenu un esti de vieux chialeux difficile, trop sévère, blasé?

Quoi qu'il en soit, double programme, double déception :

The Haunting in Connecticut
De Peter Cornwell - 2009



The Unborn
De David S. Goyer - 2009



Deux films semblables, deux films de hantage, deux films avec des « peurs dans le miroir », deux films avec des « vous allez faire le saut mes estis! PAF! » [avec effet sonore full blast/musique super trop forte pour faire + le saut], deux films avec bon nombre d'effets CGI foireux, deux films débordants de carences à peu près à tous les niveaux, etc.

Attention, ce ne sont pas des ratages complets, ils ont tous deux quelques points à retenir, mais tellement pas beaucoup...

Je crois avoir préféré The Haunting in Connecticut. Même s'il souffre du même problème que The Unborn : un dernier 20 minutes foutraque, moche, avec genre d'exorcisme à la con. (À ce niveau, le « genre d'exorcisme à la con » est pas mal plus réussi dans le Drag me to Hell de Raimi.)

L'avenir de l'horreur se trouve-t-il du côté de l'Europe? Le destroy À l'intérieur? L'excellent Let the Right One In? Le très fort Dead Man's Shoes? Le troublant Martyrs? L'intéressant Fritt Vilt (Cold Prey)?

Je le crois. Ce sont, en tous les cas, tous des films que j'ai vraiment aimé, pour différentes raisons. J'aimerais pouvoir en dire autant de la plupart des dernières productions nord-américaines que j'ai vu.

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La revanche des mortes-vivantes

J'ai vu ce film de Pierre B. Reinhard quand j'avais à peu près 14-15 ans. La pochette m'intriguait, alors hop!, location, dans le VHS, et c'était parti pour un visionnement particulièrement mémorable...



... pour toutes les mauvaises raisons, évidemment. J'avais trouvé ça tellement mauvais! Ma cousine était allé se coucher à mi-chemin, découragée par tant de médiocrité. J'avais pour ma part toffé jusqu'à la fin, totalement confuse, d'ailleurs.

Je viens de voir la version intégrale non censurée (deux ou trois meurtres un peu plus sanglants, notamment une pipe qui vire mal et une épée rentrée dans l'entrejambes d'une femme), et 15 ans plus tard, j'ai trouvé le film aussi nul à chier, sinon plus. J'aime beaucoup tes films pornos, Reinhard, mais pour ce qui est de ton incursion dans « l'horreur-érotico-soft »,... pas très concluant.



Bonus de taille sur le DVD : le Alternate ending, qui aurait dû se retrouver dans le film. Malheureusement, le montage est tellement hasardeux dans les 10 dernières secondes,... C'est confus, mal foutu, mais ça change tout le film! Pas pour le mieux, mais on réalise que...

** SPOILERS

...les trois mortes-vivantes ne sont pas mortes, mais bien vivantes (...). Les femmes portaient des masques et des gants en cayoutchouc, pour faire peur au monde. Et elles sont de mèche avec la méchante de service, qui se poussait avec le cash. WTF?

FIN DES SPOILERS



Intéressant pour les fans de porn français comme moi, et pour quiconque adore les settings dans la campagne française des années 80, style Les raisins de la mort de ce bon vieux Rollin, mais sinon, c'est du très grand n'importe quoi réalisé avec les pieds. À fuir.

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Ce vieil Oncle Sam...

Bon. Je ne sais pas trop quoi dire. Je ne suis pas le plus grand fan de Bill Lustig, mais son Maniac Cop est pas mal, et surtout son Maniac tout court, qui arrache en esti dans le département du malaise et du gore. (Vive Tom Savini!)

Mais là, je viens de tomber de haut en criss. Uncle Sam, de Lustig toujours. Ayoye. C'est à ce jour son dernier film, et je le comprends. Continue à produire des DVD pour Blue Underground, c'est sans doute mieux ainsi.



L'histoire? L'oncle Sam d'un jeune Américain fasciné par l'armée revient au pays, mais dans son cercueil. Mort carbonisé dans un hélicoptère au Kuwait. Mais l'Oncle Sam en question revient à la vie et fout le carnage dans la ville, punissant ceux et celles qu'il juge antipatriotiques.

Bon dieu que c'est mauvais! Et long! Je comprends les genres de tentatives d'humour et de messages que le réal a voulu passer (et dire que le scénario est signé Larry Cohen... wow), mais tout tombe à plat! Même les meurtres (vraiment pas beaucoup) sont mal foutus, alors que reste-t-il... ah, oui, une finale ridicule impliquant un enfant en chaise roulante, un Isaac Hayes (Chef, South Park) qui tire du canon (!) et un méchant qui revole 15 pieds dans les airs, gracieuseté du beau gros câble tout voyant qui le tire dans le décor...

Navrant. C'est extrêmement rare (en fait, c'est jamais arrivé) que j'emploie la formule « je veux ravoir mon 90 minutes perdu à regarder ça », mais aujourd'hui, je le dis franchement.

En me couchant ce soir, espérons que je ferai un cauchemar qui me fera passer un meilleur moment.

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