Quand Le silence des agneaux rencontre Le Diablo
The Rite (2011)
Un film de Mikael Håfström (réalisateur de 1408, tiré de la nouvelle de Stephen King)
Avec l'intense Sir Anthony Hopkins, le fade Colin O'Donoghue, la légende Rutger Hauer, et la quelconque Alice Braga
Quand j’ai vu la bande-annonce y’a de ça quelques mois, je me suis dit : « Non ». Quand j’ai eu l’occasion de le regarder récemment, je me suis dit : « OK ». C’est comme ça, je n’y peux rien! Je n’ai aucune volonté quand je suis placé devant un film d’horreur; AUCUNE. Je regarde tout, n’importe quoi, même si ça ne m’intéresse pas du tout. Je suis gravement atteint.
En gros, un jeune homme veut devenir prêtre, mais finalement, non. Il n'a pas la foi. Il est envoyé à Rome afin de pousser un peu plus ses études, et ainsi devenir,... exorciste. Mouin. Par un concours de circonstances, il se retrouve le « genre d'assistant » d'Anthony Hopkins, le meilleur exorciste en Italie, semble-t-il. Évidemment, comme on l'a tous vu dans la bande-annonce, Hopkins sera lui-même possédé par le malin. Notre jeune intrépide qui n'a pas la foi saura-t-il le sauver? Do we care?
Avec l'intense Sir Anthony Hopkins, le fade Colin O'Donoghue, la légende Rutger Hauer, et la quelconque Alice Braga
Quand j’ai vu la bande-annonce y’a de ça quelques mois, je me suis dit : « Non ». Quand j’ai eu l’occasion de le regarder récemment, je me suis dit : « OK ». C’est comme ça, je n’y peux rien! Je n’ai aucune volonté quand je suis placé devant un film d’horreur; AUCUNE. Je regarde tout, n’importe quoi, même si ça ne m’intéresse pas du tout. Je suis gravement atteint.
En gros, un jeune homme veut devenir prêtre, mais finalement, non. Il n'a pas la foi. Il est envoyé à Rome afin de pousser un peu plus ses études, et ainsi devenir,... exorciste. Mouin. Par un concours de circonstances, il se retrouve le « genre d'assistant » d'Anthony Hopkins, le meilleur exorciste en Italie, semble-t-il. Évidemment, comme on l'a tous vu dans la bande-annonce, Hopkins sera lui-même possédé par le malin. Notre jeune intrépide qui n'a pas la foi saura-t-il le sauver? Do we care?
« Je suis très possédée. Grrr. »
Le film est pas si mal. Je m'attendais à pire, mais c'est pas la grosse affaire non plus. Les images sont belles (il aurait fallut être vraiment cave et aveugle pour rater des prises de vue à Rome, ville fascinante s'il en est une). Le jeune dans le rôle du prêtre est poche. Rutger Hauer est totalement sous-utilisé. Alice Braga me laisse entièrement de glace, mais je semble bien seul dans mon camp, à lire tout ce qui se dit sur elle sur la toile. Les scènes d'exorcisme sont banales, et rappellent parfois L'Exorciste, mais après LE film de possession, n'importe quel autre film de possession ne peut que paraître bien fade à côté. Et Sir Hopkins? Bah, il en fait parfois des tonnes, comme d'habitude, mais y'a quand même quelque chose d'intense le bonhomme, dans le regard, dans le geste. Oui, c'est Hannibal Lecter en exorciste, mais quand même; respect.
« Je suis très intense. Rawwwrrr! »
Non, j'ai trouvé que l'intérêt du film résidait ailleurs. Ça avance tranquillement, les choses se placent, les événements se succèdent, un semblant de logique s'installe; tout ce que les gens ont trouvé emmerdant du film, c'est ce que j'ai préféré. Disons seulement que l'exorcisme final, sans rien révélé des trois dernières minutes,...
« Je suis très fade. lol. »
Dommage. Ce qui s'enlignait vers un genre de 6.5 sur 10 a rapidement droppé à 5. Y'en a marre de ces fins télégraphiées de merde. Un peu de surprise parfois, que diable (hi hi). Est-ce trop demandé? La réponse est : Oui.
À voir? Pas vraiment, non. Totalement dispensable. Comme je le pensais après avoir vu la bande-annonce. Minable? Ben non, voyons. Un deuxième visionnement un jour? Non, la vie est trop courte. Next.
5/10
Libellés : Horreur