Resident Evil: Retribution
Diantre, par où commencer... Quand la seule chose qui est cool dans ton film est sur le poster, c'est ce qu'on appelle « être dans la marde », monsieur W.S. Anderson.
(Je parle ici du tagline du film, EVIL GOES GLOBAL, qui sonne en diable; un excellent slogan pour une entreprise comme Umbrella Corp. qui, plus les films avancent, se spécialise dans la destruction à grande échelle. Ce qui n'est pas pour me déplaire, bien sûr.)
J'ai trouvé tout le reste abominable. À commencer par la « réalisation » (hum) d'Anderson, qui ne s'est semble-t-il JAMAIS remis de son visionnement de La matrice et ses scènes cool de fusillades au ralenti. Chaque plan, chaque cadrage, toutes les scènes d'action, tous les dialogues, tous les flashbacks, TOUT est toujours filmé comme si on était dans un vidéoclip au montage ultra saccadé tout droit sorti de MTV circa 1999. C'est tellement, tellement lassant à la longue.
Oh, et Paul : ARRÊTE de faire des films avec ta femme. Sérieux. Ça fait quoi, six films que tu la cadres sous tous ses angles? (une poignée de Resident Evil, + son abominable Trois mousquetaires, que fort heureusement pas grand monde n'a vu [restez vierges je vous en conjure], avec ses horribles scènes de batailles de Matrix au ralenti, qui ne fittent tellement, mais alors là TELLEMENT pas avec l'an 1625, époque à laquelle se déroule l'histoire)
Je n'ai rien contre Milla Jovovich. Au pire, elle me laisse COMPLÈTEMENT indifférent. Always had, always will. Je sais, je sais, je vous entends déjà crier « Mais c'est Leeloo dans Le cinquième élément! Moultipass pis toute!!». Ouin pis. C'est aussi Jeanne D'Arc dans le film du même nom, la blonde de Slater dans Kuffs, la fille dans l'ultraratage qu'est Ultraviolet, une docteure pas crédible dans Le quatrième type, une criminelle folle pas crédible dans Un paradis d'enfer,... Je pourrais continuer longtemps, ma liste est longue. Milla parle toujours pareil, Milla bouge toujours pareil. Je n'ai jamais cru à aucun de ses personnages, et ce n'est pas demain la veille que ça va cliquer entre elle et moi. Ici, dans le rôle d'Alice, elle est « correcte »; elle a toujours l'air perdue, blasée; toujours le même ton de voix, la même face, le même regard vide; la Milla au naturel, quoi. Ça fitte avec la réalisation morne de son mari.
Le plus gros problème avec les Resident Evil, c'est qu'ils sont tous pareils, interchangeables. J'ai beau avoir vu les cinq (on se demande d'ailleurs pourquoi je m'entête encore), je serais bien en peine de vous dire quel boutte appartient à quel film tellement c'est toujours du pareil au même. Cette série est une grosse joke, c'est du copier-coller honteux qui s'étire sur maintenant plus de huit heures. Les personnages meurent, reviennent, remeurent, rereviennent, et c'est fou comment on s'en rerefout. Toujours la même histoire, toujours les mêmes fusillades, toujours les mêmes menaces, toujours les mêmes cascades, toujours les mêmes effets dignes d'une animation sur Play Station 2. Et le 3D, présent depuis le quatrième volet, n'y change absolument rien; sauf peut-être que ça coûte maintenant plus cher d'aller voir la même marde au cinéma. En super hot débile 3D, c'est-à-dire : 1h30 à recevoir des coups de pied, des roches, des couteaux et des têtes de zombie en gros plan dans 'tévé. Yé! Non.
Si vous avez vu le 1, le 2, le 3, ou le 4, ou pire encore, les quatre (si vous êtes masochiste comme moi), vous pouvez très, très bien vous passer de ce cinquième opus. Sauf si le copier-coller c'est votre truc. C'est la même, même, même chose que tous les autres avant. En toujours plus rapide, toujours plus con, toujours plus laid.
Rendez-vous en 2014 pour Resident Evil 6, déjà annoncé, encore de Paul W.S. Anderson, encore avec sa femme chérie, encore avec la même histoire : Alice Abernathy continues her battle against The Umbrella Corporation's hostile AI system The Red Queen with the help of her friends.
Si au moins ce synopsis était une blague, si c'était moi qui l'avais écrit, pour faire mon drôle.
Je n'invente rien; cette série, qui compte déjà cinq volets de trop, s'en va directement nulle part dans un mur à 1000 km/h. En 3D.
À voir? Non.
À fuir? Oui.
À voir si vous avez vu les quatre autres? Non.
À voir si vous n'avez vu aucun des films précédents? Non. (chanceux va)
La bande-annonce HD (Hultra Dull) est ici
Diantre, par où commencer... Quand la seule chose qui est cool dans ton film est sur le poster, c'est ce qu'on appelle « être dans la marde », monsieur W.S. Anderson.
(Je parle ici du tagline du film, EVIL GOES GLOBAL, qui sonne en diable; un excellent slogan pour une entreprise comme Umbrella Corp. qui, plus les films avancent, se spécialise dans la destruction à grande échelle. Ce qui n'est pas pour me déplaire, bien sûr.)
J'ai trouvé tout le reste abominable. À commencer par la « réalisation » (hum) d'Anderson, qui ne s'est semble-t-il JAMAIS remis de son visionnement de La matrice et ses scènes cool de fusillades au ralenti. Chaque plan, chaque cadrage, toutes les scènes d'action, tous les dialogues, tous les flashbacks, TOUT est toujours filmé comme si on était dans un vidéoclip au montage ultra saccadé tout droit sorti de MTV circa 1999. C'est tellement, tellement lassant à la longue.
Oh, et Paul : ARRÊTE de faire des films avec ta femme. Sérieux. Ça fait quoi, six films que tu la cadres sous tous ses angles? (une poignée de Resident Evil, + son abominable Trois mousquetaires, que fort heureusement pas grand monde n'a vu [restez vierges je vous en conjure], avec ses horribles scènes de batailles de Matrix au ralenti, qui ne fittent tellement, mais alors là TELLEMENT pas avec l'an 1625, époque à laquelle se déroule l'histoire)
Je n'ai rien contre Milla Jovovich. Au pire, elle me laisse COMPLÈTEMENT indifférent. Always had, always will. Je sais, je sais, je vous entends déjà crier « Mais c'est Leeloo dans Le cinquième élément! Moultipass pis toute!!». Ouin pis. C'est aussi Jeanne D'Arc dans le film du même nom, la blonde de Slater dans Kuffs, la fille dans l'ultraratage qu'est Ultraviolet, une docteure pas crédible dans Le quatrième type, une criminelle folle pas crédible dans Un paradis d'enfer,... Je pourrais continuer longtemps, ma liste est longue. Milla parle toujours pareil, Milla bouge toujours pareil. Je n'ai jamais cru à aucun de ses personnages, et ce n'est pas demain la veille que ça va cliquer entre elle et moi. Ici, dans le rôle d'Alice, elle est « correcte »; elle a toujours l'air perdue, blasée; toujours le même ton de voix, la même face, le même regard vide; la Milla au naturel, quoi. Ça fitte avec la réalisation morne de son mari.
Le plus gros problème avec les Resident Evil, c'est qu'ils sont tous pareils, interchangeables. J'ai beau avoir vu les cinq (on se demande d'ailleurs pourquoi je m'entête encore), je serais bien en peine de vous dire quel boutte appartient à quel film tellement c'est toujours du pareil au même. Cette série est une grosse joke, c'est du copier-coller honteux qui s'étire sur maintenant plus de huit heures. Les personnages meurent, reviennent, remeurent, rereviennent, et c'est fou comment on s'en rerefout. Toujours la même histoire, toujours les mêmes fusillades, toujours les mêmes menaces, toujours les mêmes cascades, toujours les mêmes effets dignes d'une animation sur Play Station 2. Et le 3D, présent depuis le quatrième volet, n'y change absolument rien; sauf peut-être que ça coûte maintenant plus cher d'aller voir la même marde au cinéma. En super hot débile 3D, c'est-à-dire : 1h30 à recevoir des coups de pied, des roches, des couteaux et des têtes de zombie en gros plan dans 'tévé. Yé! Non.
Si vous avez vu le 1, le 2, le 3, ou le 4, ou pire encore, les quatre (si vous êtes masochiste comme moi), vous pouvez très, très bien vous passer de ce cinquième opus. Sauf si le copier-coller c'est votre truc. C'est la même, même, même chose que tous les autres avant. En toujours plus rapide, toujours plus con, toujours plus laid.
Rendez-vous en 2014 pour Resident Evil 6, déjà annoncé, encore de Paul W.S. Anderson, encore avec sa femme chérie, encore avec la même histoire : Alice Abernathy continues her battle against The Umbrella Corporation's hostile AI system The Red Queen with the help of her friends.
Si au moins ce synopsis était une blague, si c'était moi qui l'avais écrit, pour faire mon drôle.
Je n'invente rien; cette série, qui compte déjà cinq volets de trop, s'en va directement nulle part dans un mur à 1000 km/h. En 3D.
À voir? Non.
À fuir? Oui.
À voir si vous avez vu les quatre autres? Non.
À voir si vous n'avez vu aucun des films précédents? Non. (chanceux va)
La bande-annonce HD (Hultra Dull) est ici