MaNiAc
De William Lustig - 1980
Je me souviens que mon premier visionnement de Maniac m'avait beaucoup impressionné. À cette époque, j'allais chez mon père une fin de semaine sur deux (je devais avoir 12, 13 ans), et je me louais toujours 1 ou 2 films d'horreur (et une cassette Nintendo) au club vidéo du coin.
Maniac m'avait choqué. C'était pas mal dans mon top 3 des trucs les plus hardcore que j'avais vu dans ma vie. Je le rangeais aux côtés de l'excellent Basket Case, dans lequel on retrouve également un New York by night glauque, crissement pas rassurant.
Je ne l'ai jamais revu par la suite, à part les passes gore du film, quand je regardais ma vieille VHS de Tom Savini, un machin-truc de maquillages et d'effets sanglants produit par Fangoria.
Je l'ai revu récemment. Pas mal moins hardcore que dans mes souvenirs. J'ai bien aimé Joe Spinell par contre, qui a vraiment tout donné. Une vraie performance de mongol. Il va loin. Ça me surprend, à la limite, qu'il ait accepté d'aller si loin. Mais il a coécrit le film et l'a produit, si je ne m'abuse, alors il était réellement game. Tout un move pour un acteur mainstream, qui a côtoyé les plus grands.
Il passe littéralement tout le film à brailler, à chialer, à se lancer dans des monologues étranges, à longer les murs en se plaignant,... toujours les cheveux en broussaille sinon léchés vers l'arrière avec une tonne de Crisco, les yeux souvent pleins d'eau, le front sans cesse perlé de sueur,... Vraiment, sa présence est vraiment, vraiment dérangeante. Et sa respiration! On l'entend respirer (mal) pendant 1 h 30. Ça devient vraiment lourd, angoissant; chapeau à Lustig pour l'ambiance, et à Spinell bien sûr pour le malaise qu'il crée dans notre salon.
Les meurtres de Savini sont cools, surtout le coup de shotgun en pleine gueule, à travers un windshield, d'une violence inouïe, et la grande finale sur le lit, alors que les mannequins prennent vie et qu'ils décapitent le maniaque. C'est vraiment fucking dégueulasse. Mais dans l'ensemble... Je suis comme qui dirait un peu resté sur ma faim. Les lieux de tournage sont bons (sauf peut-être le cimetière recréé en studio), Spinell fait la job, son appartement est creepy à souhait, mais les actrices, les dialogues, l'enchaînement des péripéties,... Une panoplie de bémols, mais pas assez pour gâcher le plaisir de voir un film aussi extrême.
Maniac demeure un sacré monument, un film comme il ne s'en fait plus, un excellent album-souvenirs d'une époque révolue.
La bande-annonce est ici
De William Lustig - 1980
Je me souviens que mon premier visionnement de Maniac m'avait beaucoup impressionné. À cette époque, j'allais chez mon père une fin de semaine sur deux (je devais avoir 12, 13 ans), et je me louais toujours 1 ou 2 films d'horreur (et une cassette Nintendo) au club vidéo du coin.
Maniac m'avait choqué. C'était pas mal dans mon top 3 des trucs les plus hardcore que j'avais vu dans ma vie. Je le rangeais aux côtés de l'excellent Basket Case, dans lequel on retrouve également un New York by night glauque, crissement pas rassurant.
Je ne l'ai jamais revu par la suite, à part les passes gore du film, quand je regardais ma vieille VHS de Tom Savini, un machin-truc de maquillages et d'effets sanglants produit par Fangoria.
Je l'ai revu récemment. Pas mal moins hardcore que dans mes souvenirs. J'ai bien aimé Joe Spinell par contre, qui a vraiment tout donné. Une vraie performance de mongol. Il va loin. Ça me surprend, à la limite, qu'il ait accepté d'aller si loin. Mais il a coécrit le film et l'a produit, si je ne m'abuse, alors il était réellement game. Tout un move pour un acteur mainstream, qui a côtoyé les plus grands.
Il passe littéralement tout le film à brailler, à chialer, à se lancer dans des monologues étranges, à longer les murs en se plaignant,... toujours les cheveux en broussaille sinon léchés vers l'arrière avec une tonne de Crisco, les yeux souvent pleins d'eau, le front sans cesse perlé de sueur,... Vraiment, sa présence est vraiment, vraiment dérangeante. Et sa respiration! On l'entend respirer (mal) pendant 1 h 30. Ça devient vraiment lourd, angoissant; chapeau à Lustig pour l'ambiance, et à Spinell bien sûr pour le malaise qu'il crée dans notre salon.
Les meurtres de Savini sont cools, surtout le coup de shotgun en pleine gueule, à travers un windshield, d'une violence inouïe, et la grande finale sur le lit, alors que les mannequins prennent vie et qu'ils décapitent le maniaque. C'est vraiment fucking dégueulasse. Mais dans l'ensemble... Je suis comme qui dirait un peu resté sur ma faim. Les lieux de tournage sont bons (sauf peut-être le cimetière recréé en studio), Spinell fait la job, son appartement est creepy à souhait, mais les actrices, les dialogues, l'enchaînement des péripéties,... Une panoplie de bémols, mais pas assez pour gâcher le plaisir de voir un film aussi extrême.
Maniac demeure un sacré monument, un film comme il ne s'en fait plus, un excellent album-souvenirs d'une époque révolue.
La bande-annonce est ici
Libellés : Horreur
2 commentaires:
En v'là un que j'aime bien revoir de temps à autres. D'ailleurs, une édition 30e anniversaire s'en vient en octobre (Double DVD et double Blu-ray) par Blue Underground bien certainement....
La belle VHS me hantait dans le temps, vu souvent en VF et puis on dirait qu'avec chaque incarnation depuis, je me le suis procuré. On verra pour le Blu-ray (sans doute).
Je me souviens aussi de la scène du shotgun dans le windshield (tsé) où on voit l'dude-tireur sacrer l'camp en bas du capot du char dans le plan tellement le blast l'a déséquilibré. C'était même Savini, je crois, qui se tirait lui-même.
Et ouais, le Spinell y va pas à peu près. Je l'ai connu avec ça et plus tard, quand on revoit des films de cette époque où il y avait des italiens, c'est toujours un plaisir de le voir popper avec sa gueule particulière pour quelques secondes/minutes dépendamment du film (même dans GODFATHER PART 2, ou le 1 ?). D'ailleurs, dans ce MANIAC, ça l'air que les scènes où Spinell se promène en bagnole le soir, à reluquer les vitrines de magasin, c'est tout simplement lui et le caméraman qui ont pris la caméra un soir pour tourner des trucs intéressants au hasard. Eh ben.... Et à ce moment, il n'avait plus de moustache alors on improvise une moustache....
Ça me fait penser à un autre film où il y a eu un reshoot et un policier avait un plan rapide à faire, mais plus de moustache en vue. Damn. Qu'est-ce qu'on fait ? On sort le tape noir ! Haha ! Bordel, je ne sais plus c'est dans quoi, mais c'était bien marrant une fois remarqué.
Pour en revenir à MANIAC, il y a la bande sonore de Jay Chattaway qui est toujours aussi magique. J'ai encore le CD en forme de la tête de Joe Spinell, haha !
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Et savais-tu que la toune Maniac du film FLASHDANCE était censée être pour ce film ?! Bordel ! Vive les décisions qui changent...
Bon, le geek a fini son commentaire. hehe
Encore!, encore!, encore! J'adore ça, les passionnés comme moi. La porte du Docteur Pascal t'est toute grande ouverte, mon cher ami! Pour toi, c'est 24 heures sur 24, membership gratuit à vie! :)
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