Le beau-pire
The Stepfather, du réalisateur du remake de Prom Night (ouch) et du scénariste du remake de Prom Night (re-ouch) - 2009
N'y allons pas par quatre chemins. Le film est poche. Évidemment. À quoi m'attendais-je? À un film poche, justement. J'ai vu l'original quand j'étais jeune, mais je n'en ai aucun souvenir. Je me souviens de la bette du beau-père et de Jill Schoelen, que je trouvais ben cute. Je ne crois pas le revoir un jour, j'ai comme l'impression que je trouverais ça ben ordinaire. J'ai aussi vu le 2 (j'avais le poster dans ma chambre) et le 3, dont j'ai encore moins souvenir.
On se retrouve ici devant un parfait exemple de film PG-13 : fade, peu sanglant (meurtres clean, peu ou pas de sang qui sort d'une plaie infligée par UN MORCEAU DE MIROIR CASSÉ PLANTÉ PROFONDÉMENT EN PLEINE JUGULAIRE, ciboire), extrêmement bavard, musique et effets spéciaux le volume à 10 pour nous faire stepper, le chat qui sort de la garde-robe en crachant pour nous faire bondir sur notre siège (sans doute le pire cliché de toute l'Histoire des films d'horreur de toute l'Humanité de tous les Temps de la Vie), une belle gueule rebelle dans le rôle du fils, sa blonde qui passe TOUT le film soit en bikini, soit en petite culotte et en camisole (je suis très sérieux), musique rock FM, 34 rebondissements impliquant des appels ou des textos sur un cellulaire, etc.
Ça me faisait penser à un mélange de Cellular, Disturbia (beaucoup) et, ben euh, pas mal tous les films d'horreur poches PG-13 sortis depuis quelques années (When a Stranger Calls, The Haunting in Connecticut, etc.).
a) Le beau-père trop axé sur la famille, sur l’union, sur la famille, sur l’importance d’être ensemble, sur l’importance de la famille, d’être unis, d’être,… Euh, freak, anyone? N’importe qui sur la terre le suspecterait dès le départ de vouloir en faire beaucoup trop.
b) La voisine d’en face croit le reconnaître suite à la diffusion d’un portrait-robot à America’s Most Wanted? Elle meurt dans des circonstances étranges. Le père de famille qui n’aime pas trop ce nouveau beau-père et qui commence à suspecter son passé… disparait sans laisser de trace. La sœur de la mère qui commence à suspecter le beau-père car il refuse de soumettre des papiers pour les impôts? Elle meurt dans des circonstances étranges. Euh, OK, c’est beau, je crois qu’on a compris le pattern. Mais pas les personnages dans le film, ‘faut croire.
c) Une finale super tendue (not) un soir de gros orage débile, dans le grenier, avec bataille interminable entre le fils beau et rebelle et le beau-père, tous deux semble-t-il invincibles (innombrables chutes en bas de toits, déboulage d'escaliers, etc.), sans jamais se péter la yeule solide).
d) Les… ah, pis fuck.
J’étais parti pour me rendre jusqu’à Z avec tous les points qui m’ont agacé, mais je crois que je vais plutôt aller me coucher, ce sera plus productif.
Deux ou trois idées étaient réellement bonnes, mais elles ont été exécutées soit à moitié, soit au quart de leur potentiel, la faute à un scénario « prenons les spectateurs pour des caves de 13 ans… » Oups, c’est vrai, c’est le public visé. Alors chapeau, j'imagine.
The Stepfather, du réalisateur du remake de Prom Night (ouch) et du scénariste du remake de Prom Night (re-ouch) - 2009
N'y allons pas par quatre chemins. Le film est poche. Évidemment. À quoi m'attendais-je? À un film poche, justement. J'ai vu l'original quand j'étais jeune, mais je n'en ai aucun souvenir. Je me souviens de la bette du beau-père et de Jill Schoelen, que je trouvais ben cute. Je ne crois pas le revoir un jour, j'ai comme l'impression que je trouverais ça ben ordinaire. J'ai aussi vu le 2 (j'avais le poster dans ma chambre) et le 3, dont j'ai encore moins souvenir.
On se retrouve ici devant un parfait exemple de film PG-13 : fade, peu sanglant (meurtres clean, peu ou pas de sang qui sort d'une plaie infligée par UN MORCEAU DE MIROIR CASSÉ PLANTÉ PROFONDÉMENT EN PLEINE JUGULAIRE, ciboire), extrêmement bavard, musique et effets spéciaux le volume à 10 pour nous faire stepper, le chat qui sort de la garde-robe en crachant pour nous faire bondir sur notre siège (sans doute le pire cliché de toute l'Histoire des films d'horreur de toute l'Humanité de tous les Temps de la Vie), une belle gueule rebelle dans le rôle du fils, sa blonde qui passe TOUT le film soit en bikini, soit en petite culotte et en camisole (je suis très sérieux), musique rock FM, 34 rebondissements impliquant des appels ou des textos sur un cellulaire, etc.
Ça me faisait penser à un mélange de Cellular, Disturbia (beaucoup) et, ben euh, pas mal tous les films d'horreur poches PG-13 sortis depuis quelques années (When a Stranger Calls, The Haunting in Connecticut, etc.).
a) Le beau-père trop axé sur la famille, sur l’union, sur la famille, sur l’importance d’être ensemble, sur l’importance de la famille, d’être unis, d’être,… Euh, freak, anyone? N’importe qui sur la terre le suspecterait dès le départ de vouloir en faire beaucoup trop.
b) La voisine d’en face croit le reconnaître suite à la diffusion d’un portrait-robot à America’s Most Wanted? Elle meurt dans des circonstances étranges. Le père de famille qui n’aime pas trop ce nouveau beau-père et qui commence à suspecter son passé… disparait sans laisser de trace. La sœur de la mère qui commence à suspecter le beau-père car il refuse de soumettre des papiers pour les impôts? Elle meurt dans des circonstances étranges. Euh, OK, c’est beau, je crois qu’on a compris le pattern. Mais pas les personnages dans le film, ‘faut croire.
c) Une finale super tendue (not) un soir de gros orage débile, dans le grenier, avec bataille interminable entre le fils beau et rebelle et le beau-père, tous deux semble-t-il invincibles (innombrables chutes en bas de toits, déboulage d'escaliers, etc.), sans jamais se péter la yeule solide).
d) Les… ah, pis fuck.
J’étais parti pour me rendre jusqu’à Z avec tous les points qui m’ont agacé, mais je crois que je vais plutôt aller me coucher, ce sera plus productif.
Deux ou trois idées étaient réellement bonnes, mais elles ont été exécutées soit à moitié, soit au quart de leur potentiel, la faute à un scénario « prenons les spectateurs pour des caves de 13 ans… » Oups, c’est vrai, c’est le public visé. Alors chapeau, j'imagine.
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