Festival de fantômes poches
J'ai pas eu la main très heureuse avec mon double-bill de films de fantôme... Les Japonais et les Thaïlandais sont-ils les seuls à torcher quelque chose de potable dans ce domaine? Je commence de plus en plus à le croire. (Même si, en même temps, j'ai depuis longtemps fait une overdose de fillettes en robe de nuit aux cheveux noirs dans 'face.)
Ghost Month
USA, 2009
The Grudge meets Haunting in Connecticut! Un véritable pitch de vente de marde.
Une jeune fille cute mais fade accepte un poste de gardiennage de maison en plein désert... où habitent une jeune femme chinoise (Shirley To [on dirait un nom sorti tout droit d'Elvis Gratton]; son plus grand rôle à ce jour : Chinese Hooker #2, dans Crank : High Voltage; ouch) et sa vieille tante, toutes deux adeptes de jardinage, de spiritisme et autres chinoiseries de vengeances outre-tombe. Zzzzzzzzz...
Baiiiiiille..... C'eeeeest plaaaaate
Selon le calendrier chinois, le septième mois de chaque année est le mois au cours duquel les morts réussissent à s'extirper des griffes de l'enfer pour revenir foutre le bordel dans le monde des vivants... et selon moi, ça a donné un film plate en tabarnac! Dommage, cette histoire de mois des morts avait du potentiel. Huis-clos dull, jeune fille plus ou moins intéressante, femme chinoise agaçante, mal jouée, vieille tante sans intérêt, moments de peur pas épeurants (le comble), filmage de type « Canal Vie présente : le téléfilm effrayant plate de la semaine », qui n'est pas sans rappeler les reconstitutions dramatiques de Dossiers Mystères, dans le bon vieux temps de TQS,...
C'est super, super dull. Ne perdez pas d'énergie à tenter de trouver cette chose, et encore moins à la regarder. J'aurais pourtant dû me méfier dès le début. Extrait du générique :
Directed by Danny Draven;
Written by Danny Draven;
Produced by Danny Draven;
Edited by Danny Draven.
J'ajouterais à cela : Appreciated only by Danny Draven.
Deux sur 10.
Dark remains
USA, 2005
Un peu moins pire celui-là, quand même. Un couple dont la fille de 7 ans a été tuée en pleine nuit, dans son lit (doigts coupés (!), gorge ouverte au couteau de boucher,.. rien de moins!) décide de vendre la maison et de quitter la ville pour aller se ressourcer dans un trou perdu (en campagne), où ils ont loué une maison. Évidemment, la maison est hantée par les anciens occupants, qui se sont tous enlevés la vie entre les quatre murs. S'entremêlent alors les méchants revenants et le fantôme de leur petite fille, qui tente de les avertir du danger, alors que la mère sombre dans une dépression et que le père boit de plus en plus, et que... Baaaaaiiiiiille. Oh, et les fantômes apparaissent uniquement sur les photos prises par la mère,... Cliiiiiiiiiché! (photos, cliché, dans le sens de,... hum.)
S'ajoute à ce fouillis prévisible un genre de complot pas très clair (et pas très intéressant) impliquant (peut-être) le propriétaire qui leur a loué la maison ainsi que (peut-être) leur voisin le plus proche, et peut-être même aussi le shérif du coin, et la bibliothécaire, et ... zzzzzzzzzz. Oh, et y'a aussi un genre de sous-intrigue concernant une ancienne prison aujourd'hui désertée, pas très loin de la maison qu'ils ont loué, et,... zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz... [Tout cela sent à plein nez le « Hey les gars, mon oncle est responsable de la démolition d'une ancienne prison! On peut tourner là jusqu'à dimanche soir, gratos! Viiiiiiiite man, rajoute 10-12 pages de scénario avec la femme qui prend des photos dans la prison, en pleine nuit! Avec des fantômes de prisonniers pis toute! Le lien avec l'intrigue? AUCUN, mais c'est tellement cool! »] Une sous-intrigue greffée artificiellement, sans aucun intérêt. Qu'est-ce que je disais déjà? Ah, oui : zzzzzzzzzzzz...
Un peu mieux torché que Ghost Month (pas dur à battre) mais tout de même tout sauf intéressant, ou réussi. Acteurs plus ou moins à l'aise (direction d'acteurs inexistante; tout le monde cabotine comme bon lui semble, ruptures de tons, etc.); surabondance de foutus fantômes qui passent vite-vite en background avec une musique soudaine super forte, de fantômes qu'on voit uniquement sur les photos et de fantômes de petites filles qui tentent d'aider leur maman; personnages secondaires sans intérêt; sous-intrigues sans intérêt; filmage correct, sans grand éclat, mais tout de même correct.
Seul point fort : le coupage de doigts (!) et l'ouvrage de gorge de la p'tite, qui n'est jamais « expliqué », à savoir ont-ils retrouvé le meurtrier, quels étaient ses motifs, etc.
À fuir ici aussi, donc. J'aurais dû me claquer les trois Poltergeist en ligne, tant qu'à ça; le 2 et le 3 sont peut-être un peu à chier comparé au premier, mais ils restent tout d'même pas mal plus l'fun que ces deux somnifères.
Tiens, ici encore, j'aurais dû me méfier :
Directed by Brian Avenet-Bradley;
Written by Brian Avenet-Bradley;
Edited by Brian Avenet-Bradley;
Produced by Laurence Avenet-Bradley (sa femme);
Cinematography by Laurence Avenet-Bradley, etc.
Quatre sur 10.
**
Attention, je n'ai rien contre le cinéma avec crew restreint, indépendant, au contraire; je suis toujours le premier à encourager tout ce qui sort des sentiers battus d'Hollywood et autres pôles majeurs du cinéma; toutefois... pour avoir déjà participé à quelques (petites) productions (cégep et université), je sais pertinemment qu'il vaut toujours mieux s'entourer de bon nombre de collaborateurs, plutôt que de tenter de tout faire par soi-même... sinon, on ne voit plus clair, on manque de recul, on pense que tout ce qu'on fait est bon.
Et ça peut parfois donner deux films de fantôme de marde.
J'ai pas eu la main très heureuse avec mon double-bill de films de fantôme... Les Japonais et les Thaïlandais sont-ils les seuls à torcher quelque chose de potable dans ce domaine? Je commence de plus en plus à le croire. (Même si, en même temps, j'ai depuis longtemps fait une overdose de fillettes en robe de nuit aux cheveux noirs dans 'face.)
Ghost Month
USA, 2009
The Grudge meets Haunting in Connecticut! Un véritable pitch de vente de marde.
Une jeune fille cute mais fade accepte un poste de gardiennage de maison en plein désert... où habitent une jeune femme chinoise (Shirley To [on dirait un nom sorti tout droit d'Elvis Gratton]; son plus grand rôle à ce jour : Chinese Hooker #2, dans Crank : High Voltage; ouch) et sa vieille tante, toutes deux adeptes de jardinage, de spiritisme et autres chinoiseries de vengeances outre-tombe. Zzzzzzzzz...
Baiiiiiille..... C'eeeeest plaaaaate
Selon le calendrier chinois, le septième mois de chaque année est le mois au cours duquel les morts réussissent à s'extirper des griffes de l'enfer pour revenir foutre le bordel dans le monde des vivants... et selon moi, ça a donné un film plate en tabarnac! Dommage, cette histoire de mois des morts avait du potentiel. Huis-clos dull, jeune fille plus ou moins intéressante, femme chinoise agaçante, mal jouée, vieille tante sans intérêt, moments de peur pas épeurants (le comble), filmage de type « Canal Vie présente : le téléfilm effrayant plate de la semaine », qui n'est pas sans rappeler les reconstitutions dramatiques de Dossiers Mystères, dans le bon vieux temps de TQS,...
C'est super, super dull. Ne perdez pas d'énergie à tenter de trouver cette chose, et encore moins à la regarder. J'aurais pourtant dû me méfier dès le début. Extrait du générique :
Directed by Danny Draven;
Written by Danny Draven;
Produced by Danny Draven;
Edited by Danny Draven.
J'ajouterais à cela : Appreciated only by Danny Draven.
Deux sur 10.
Dark remains
USA, 2005
Un peu moins pire celui-là, quand même. Un couple dont la fille de 7 ans a été tuée en pleine nuit, dans son lit (doigts coupés (!), gorge ouverte au couteau de boucher,.. rien de moins!) décide de vendre la maison et de quitter la ville pour aller se ressourcer dans un trou perdu (en campagne), où ils ont loué une maison. Évidemment, la maison est hantée par les anciens occupants, qui se sont tous enlevés la vie entre les quatre murs. S'entremêlent alors les méchants revenants et le fantôme de leur petite fille, qui tente de les avertir du danger, alors que la mère sombre dans une dépression et que le père boit de plus en plus, et que... Baaaaaiiiiiille. Oh, et les fantômes apparaissent uniquement sur les photos prises par la mère,... Cliiiiiiiiiché! (photos, cliché, dans le sens de,... hum.)
S'ajoute à ce fouillis prévisible un genre de complot pas très clair (et pas très intéressant) impliquant (peut-être) le propriétaire qui leur a loué la maison ainsi que (peut-être) leur voisin le plus proche, et peut-être même aussi le shérif du coin, et la bibliothécaire, et ... zzzzzzzzzz. Oh, et y'a aussi un genre de sous-intrigue concernant une ancienne prison aujourd'hui désertée, pas très loin de la maison qu'ils ont loué, et,... zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz... [Tout cela sent à plein nez le « Hey les gars, mon oncle est responsable de la démolition d'une ancienne prison! On peut tourner là jusqu'à dimanche soir, gratos! Viiiiiiiite man, rajoute 10-12 pages de scénario avec la femme qui prend des photos dans la prison, en pleine nuit! Avec des fantômes de prisonniers pis toute! Le lien avec l'intrigue? AUCUN, mais c'est tellement cool! »] Une sous-intrigue greffée artificiellement, sans aucun intérêt. Qu'est-ce que je disais déjà? Ah, oui : zzzzzzzzzzzz...
Un peu mieux torché que Ghost Month (pas dur à battre) mais tout de même tout sauf intéressant, ou réussi. Acteurs plus ou moins à l'aise (direction d'acteurs inexistante; tout le monde cabotine comme bon lui semble, ruptures de tons, etc.); surabondance de foutus fantômes qui passent vite-vite en background avec une musique soudaine super forte, de fantômes qu'on voit uniquement sur les photos et de fantômes de petites filles qui tentent d'aider leur maman; personnages secondaires sans intérêt; sous-intrigues sans intérêt; filmage correct, sans grand éclat, mais tout de même correct.
Seul point fort : le coupage de doigts (!) et l'ouvrage de gorge de la p'tite, qui n'est jamais « expliqué », à savoir ont-ils retrouvé le meurtrier, quels étaient ses motifs, etc.
À fuir ici aussi, donc. J'aurais dû me claquer les trois Poltergeist en ligne, tant qu'à ça; le 2 et le 3 sont peut-être un peu à chier comparé au premier, mais ils restent tout d'même pas mal plus l'fun que ces deux somnifères.
Tiens, ici encore, j'aurais dû me méfier :
Directed by Brian Avenet-Bradley;
Written by Brian Avenet-Bradley;
Edited by Brian Avenet-Bradley;
Produced by Laurence Avenet-Bradley (sa femme);
Cinematography by Laurence Avenet-Bradley, etc.
Quatre sur 10.
**
Attention, je n'ai rien contre le cinéma avec crew restreint, indépendant, au contraire; je suis toujours le premier à encourager tout ce qui sort des sentiers battus d'Hollywood et autres pôles majeurs du cinéma; toutefois... pour avoir déjà participé à quelques (petites) productions (cégep et université), je sais pertinemment qu'il vaut toujours mieux s'entourer de bon nombre de collaborateurs, plutôt que de tenter de tout faire par soi-même... sinon, on ne voit plus clair, on manque de recul, on pense que tout ce qu'on fait est bon.
Et ça peut parfois donner deux films de fantôme de marde.
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