LA fille du gym
Là où je vais faire du cardio quelques soirs par semaine, ce n'est pas un endroit de M. Muscles, et c'est tant mieux. Les camisoles sont interdites, les cellulaires sont défendus, bref, ce n'est pas une place où les poupounes se pavanent devant des gros baraqués au quotient intellectuel proportionnel à la pointure de leurs chaussures.
Il y a des gens de tous les âges, de toutes les nationalités, des jeunes qui veulent se muscler, des moins jeunes qui veulent perdre la bédaine de la quarantaine, des maigres, des grosses, des très grosses,... Principalement, ce que j'aime de ce gym, c'est que la norme semble être le low profile. D'ordinaire je n'aime pas ces endroits, mais chacun fait ses trucs, tout le monde est poli, personne n'importune personne. Ça me dérange donc moins d'y passer deux ou trois heures par semaine. J'écoute ma musique, je fais mon cardio, je fous le camp.
Mais cette harmonie sortie tout droit du pays du bonheur prend le bord chaque fois que LA fille du gym fait son entrée. C'est une belle fille : je dirais environ 25 ans, pas très grande, trop bronzée, cheveux dans le milieu du dos, et elle porte toujours le même chandail : Lifeguard - McGill University. Cette piscine doit détenir le record du plus grand nombre de fausses noyades en une session. Ah, et j'oubliais, son corps est relativement bien proportionné, évidemment. En franchissant la porte, cette fille bouleverse tout un univers. Fascinant.
Je me bidonne tellement à regarder les autres!
En résumé, toutes les filles veulent la tuer. Quand elle passe devant les appareils pour se rendre peu importe où, celles qui ont des grosses cuisses regardent ses cuisses, celles qui ont des grosses fesses regardent ses fesses, celles qui ont des lacunes ici et là regardent son absence de lacunes ici et là,... Pendant ce temps, les gars, eux, observent l'ensemble. Elle ne laisse personne indifférent. Elle ne peut passer d'une machine à une autre sans que tous les regards ne soient rivés sur elle.
C'est LA fille du gym. Je la soupçonne d'ailleurs d'être un robot.
Là où je vais faire du cardio quelques soirs par semaine, ce n'est pas un endroit de M. Muscles, et c'est tant mieux. Les camisoles sont interdites, les cellulaires sont défendus, bref, ce n'est pas une place où les poupounes se pavanent devant des gros baraqués au quotient intellectuel proportionnel à la pointure de leurs chaussures.
Il y a des gens de tous les âges, de toutes les nationalités, des jeunes qui veulent se muscler, des moins jeunes qui veulent perdre la bédaine de la quarantaine, des maigres, des grosses, des très grosses,... Principalement, ce que j'aime de ce gym, c'est que la norme semble être le low profile. D'ordinaire je n'aime pas ces endroits, mais chacun fait ses trucs, tout le monde est poli, personne n'importune personne. Ça me dérange donc moins d'y passer deux ou trois heures par semaine. J'écoute ma musique, je fais mon cardio, je fous le camp.
Mais cette harmonie sortie tout droit du pays du bonheur prend le bord chaque fois que LA fille du gym fait son entrée. C'est une belle fille : je dirais environ 25 ans, pas très grande, trop bronzée, cheveux dans le milieu du dos, et elle porte toujours le même chandail : Lifeguard - McGill University. Cette piscine doit détenir le record du plus grand nombre de fausses noyades en une session. Ah, et j'oubliais, son corps est relativement bien proportionné, évidemment. En franchissant la porte, cette fille bouleverse tout un univers. Fascinant.
Je me bidonne tellement à regarder les autres!
En résumé, toutes les filles veulent la tuer. Quand elle passe devant les appareils pour se rendre peu importe où, celles qui ont des grosses cuisses regardent ses cuisses, celles qui ont des grosses fesses regardent ses fesses, celles qui ont des lacunes ici et là regardent son absence de lacunes ici et là,... Pendant ce temps, les gars, eux, observent l'ensemble. Elle ne laisse personne indifférent. Elle ne peut passer d'une machine à une autre sans que tous les regards ne soient rivés sur elle.
C'est LA fille du gym. Je la soupçonne d'ailleurs d'être un robot.
Libellés : Mi vida
0 commentaires:
Publier un commentaire
S'abonner à Publier des commentaires [Atom]
<< Accueil