Une robe noire, des épingles, du sang
Nous sommes aujourd'hui le sixième jour du sixième mois de la sixième année.
Reconnaissez-vous cet objet?
Non, ce n'est pas un Cube Rubik arabe.
Non, ce n'est pas une housse excentrique pour boîte de Kleenex©.
Oui, c'est bien le cube qui ouvre les portes de l'enfer, du plaisir, de la torture et de la mort.
Je devais avoir 15 ans quand j'ai vu Hellraiser (de Clive Barker, d'après son propre roman, avec Andrew Robinson et Claire Higgins, et bien sûr Doug Bradley, dans le rôle de Pinhead; 1987).
"WE WILL TEAR YOUR SOUL APART!"
Même si vous n'avez jamais vu le film, ce n'est sûrement pas la première fois que vous voyez cette photo du bien nommé Pinhead (Tête d'épingle; tiens, du coup, ça sonne mieux en anglais). Ce personnage est depuis entré dans la légende aux côtés des Michael Myers, Jason Voorhees et autres George Bush père et fils.
En gros : « An unfaithful wife encounters the zombie of her dead lover, who's being chased by demons after he escaped from their sado-masochistic Hell ». Merci, IMDb, pour ce synopsis des plus confus. Alors oui, Frank a réussi à s'échapper de l'enfer, et les gros méchants ne sont pas contents, et ils entendent bien le ramener dans leur monde où souffrances et jouissances ne font qu'un. Et ces êtres difformes et sanglants qui ne vivent que pour vous torturer, vous les appelez à l'aide du cube, bien sûr...
L'ambiance est glauque, sordide à souhait, les couleurs sont poisseuses, bref, un coup de maître de l'ami Barker. Toutes les scènes se déroulant dans le grenier atteignent un sommet inégalé de terreur. C'est tout juste si l'odeur du sang et de la douleur ne transperse pas l'écran. C'est comme si on y était, et croyez-moi, quand les Cénobites débarquent avec leur chef Pinhead, grand prêtre du mal, on souhaiterait être ailleurs.
Je changerais de trottoir.
À peine un an plus tard, la suite : Hellbound - Hellraiser II (de Tony Randell, avec Claire Higgins et Ashley Laurence; 1988). Ah, oui, et avec Doug Bradley, évidemment.
Déjà, celui-là est plus confus. Trois versions circulent : une est censurée, l'autre non, et la troisième est le Director's cut si je ne m'abuse. Oui, Pinhead est toujours aussi inquiétant, oui, la même sauvagerie se dégage de l'ensemble, mais... On s'ennuie un peu. Et c'est pas mal confus, au risque de me répéter. Ce n'est jamais bon signe quand, au beau milieu d'un film, je ne pense qu'à aller me coucher,... et qu'il est à peine 19h00.
Même Pinhead a les yeux cernés sur cette photo.
Quatre ans plus tard, on a eu droit à Hellraiser III - Hell on Earth (d'Anthony Hickox, avec Kevin Bernhardt et Lawrence Mortorff; 1992).
Et l'autre, toujours dans le rôle de.
La série s'essoufle dangeureusement. Déjà, au troisième volet? Faut croire que oui. Histoire stupide, effets de plus en plus bâclés, maquillages moins réussis, Cénobites à deux balles, bref, Hell on Earth, ou le dernier volet fade d'une série ayant pourtant débuté sur les chapeaux de roue. Triste.
Lundi soir, 3 juin 2006. Je suis au club vidéo, je ne trouve rien, je fais le tour quatre fois.
HELLRAISER VIII ??!!
VIII COMME DANS 8 !!??
8 COMME DANS « LE HUITIÈME VOLET DE LA TRILOGIE » ??
QUI A VU LES QUATRE ENTRE LE 3 ET LE 8 ???
Fuck... Je déteste quand je me retourne deux minutes, et hop!, cinq suites merdiques ont vu le jour. Messieurs les producteurs, svp, arrêtez de détruire la mémoire de tous les films de mon enfance à coup de suites fauchées et pénibles....
Je vous laisse sur le synopsis de ce huitième opus, bête à en pleurer : « Pinhead returns to terrorize computer hackers that have opened a virtual Lament Configuration on the website Hellworld.com », et ce n'est malheureusement pas une blague.
Et oui, toujours avec blablabla dans le rôle de Pinhead, plus terrifiant que jamais :
iiiiiiiiiiiiii, j'ai peur.
Au secours.
Nous sommes aujourd'hui le sixième jour du sixième mois de la sixième année.
Reconnaissez-vous cet objet?
Non, ce n'est pas un Cube Rubik arabe.
Non, ce n'est pas une housse excentrique pour boîte de Kleenex©.
Oui, c'est bien le cube qui ouvre les portes de l'enfer, du plaisir, de la torture et de la mort.
Je devais avoir 15 ans quand j'ai vu Hellraiser (de Clive Barker, d'après son propre roman, avec Andrew Robinson et Claire Higgins, et bien sûr Doug Bradley, dans le rôle de Pinhead; 1987).
"WE WILL TEAR YOUR SOUL APART!"
Même si vous n'avez jamais vu le film, ce n'est sûrement pas la première fois que vous voyez cette photo du bien nommé Pinhead (Tête d'épingle; tiens, du coup, ça sonne mieux en anglais). Ce personnage est depuis entré dans la légende aux côtés des Michael Myers, Jason Voorhees et autres George Bush père et fils.
En gros : « An unfaithful wife encounters the zombie of her dead lover, who's being chased by demons after he escaped from their sado-masochistic Hell ». Merci, IMDb, pour ce synopsis des plus confus. Alors oui, Frank a réussi à s'échapper de l'enfer, et les gros méchants ne sont pas contents, et ils entendent bien le ramener dans leur monde où souffrances et jouissances ne font qu'un. Et ces êtres difformes et sanglants qui ne vivent que pour vous torturer, vous les appelez à l'aide du cube, bien sûr...
L'ambiance est glauque, sordide à souhait, les couleurs sont poisseuses, bref, un coup de maître de l'ami Barker. Toutes les scènes se déroulant dans le grenier atteignent un sommet inégalé de terreur. C'est tout juste si l'odeur du sang et de la douleur ne transperse pas l'écran. C'est comme si on y était, et croyez-moi, quand les Cénobites débarquent avec leur chef Pinhead, grand prêtre du mal, on souhaiterait être ailleurs.
Je changerais de trottoir.
À peine un an plus tard, la suite : Hellbound - Hellraiser II (de Tony Randell, avec Claire Higgins et Ashley Laurence; 1988). Ah, oui, et avec Doug Bradley, évidemment.
Déjà, celui-là est plus confus. Trois versions circulent : une est censurée, l'autre non, et la troisième est le Director's cut si je ne m'abuse. Oui, Pinhead est toujours aussi inquiétant, oui, la même sauvagerie se dégage de l'ensemble, mais... On s'ennuie un peu. Et c'est pas mal confus, au risque de me répéter. Ce n'est jamais bon signe quand, au beau milieu d'un film, je ne pense qu'à aller me coucher,... et qu'il est à peine 19h00.
Même Pinhead a les yeux cernés sur cette photo.
Quatre ans plus tard, on a eu droit à Hellraiser III - Hell on Earth (d'Anthony Hickox, avec Kevin Bernhardt et Lawrence Mortorff; 1992).
Et l'autre, toujours dans le rôle de.
La série s'essoufle dangeureusement. Déjà, au troisième volet? Faut croire que oui. Histoire stupide, effets de plus en plus bâclés, maquillages moins réussis, Cénobites à deux balles, bref, Hell on Earth, ou le dernier volet fade d'une série ayant pourtant débuté sur les chapeaux de roue. Triste.
Lundi soir, 3 juin 2006. Je suis au club vidéo, je ne trouve rien, je fais le tour quatre fois.
HELLRAISER VIII ??!!
VIII COMME DANS 8 !!??
8 COMME DANS « LE HUITIÈME VOLET DE LA TRILOGIE » ??
QUI A VU LES QUATRE ENTRE LE 3 ET LE 8 ???
Fuck... Je déteste quand je me retourne deux minutes, et hop!, cinq suites merdiques ont vu le jour. Messieurs les producteurs, svp, arrêtez de détruire la mémoire de tous les films de mon enfance à coup de suites fauchées et pénibles....
Je vous laisse sur le synopsis de ce huitième opus, bête à en pleurer : « Pinhead returns to terrorize computer hackers that have opened a virtual Lament Configuration on the website Hellworld.com », et ce n'est malheureusement pas une blague.
Et oui, toujours avec blablabla dans le rôle de Pinhead, plus terrifiant que jamais :
iiiiiiiiiiiiii, j'ai peur.
Au secours.
Libellés : Horreur
2 commentaires:
J'ai vu le cinquième de la série, INFERNO, avec Craig Sheffer, qui n'était finalement pas si mal du tout ! Mais je suis reconnu pour être indulgent avec tout ce qui bouge.
Sinon, un ami a vu HELLSEEKER, le 6e, et dit que c'est tout à fait regardable.
Par contre, je n'ai entendu que des bêtises à propos du quatrième, sensément un film à sketches vraiment mauvais qui trahit l'esprit de la série...
Je me suis rendu au cinquième (à cause de Clifford justement, hehe) et oui, c'était bien. Mais ce Sheffer, quel horrible acteur.... Il est au moins amusant dans TURBULENCES 3 ! hahahah !
Le 4 est en effet pplutôt médiocre: on débute dans l'espace... Et on fait un retour aux origines avec une dame dans les années 1800 et je ne me rappelle plus de rien d'autre. Pas surprenant.
Publier un commentaire
S'abonner à Publier des commentaires [Atom]
<< Accueil