Top 5 des irritants dans le Métro
5- Dans un wagon. Un homme termine sa lecture, referme son journal, le laisse tomber « subtilement » par terre (non non, personne ne m'a vu faire) ou le lance non subtilement sur le banc libre en face de lui (oui oui, j'en ai rien à foutre, j'assume mon geste). C'était si dur de le garder dans ta main, sur tes cuisses, de le mettre dans ton sac, ou dans ta poche? Et je fais quoi, moi? Je lui dis de le ramasser, je le sermonne, et je cours le risque de me faire engueuler, battre ou poignarder??? Trop risqué. Je prends alors mon trou, et je le trouve stupide, dans ma tête, pas trop fort, de loin.
4- Devant le tourniquet. C'est l'heure de pointe, des centaines et des centaines d'usagers franchissent les tourniquets chaque minute. Monsieur passe sa carte d'autobus dans la fente à la vitesse de l'éclair, sur son air d'aller. Mauvaise réponse, petit X rouge. Bang! Tout le monde autour se demande s'il pourra encore avoir des enfants. Surpris, il réessaie. Non. Humilié, il la passe à nouveau, plus lentement. Non plus. Tout le monde attend derrière lui. En colère, il coupe dans la ligne du tourniquet suivant, puis passe sa carte tout doucement dans la fente. Rien à faire. Il essaie encore, en regardant les gens autour, cherchant leur approbation comme quoi ces cartes ne valent rien. Pourtant, 120 personnes sont passées depuis sa première tentative. Il recule, coupe une fois de plus dans la ligne du tourniquet suivant. Le X rouge est plus fort que lui. Après avoir foutu le bordel à tous les tourniquets, et surtout après avoir coupé tout le monde en sauvage plus d'une fois, il se dirige (enfin) vers le contrôleur, pour l'engueuler, bien sûr.
3- Dans un wagon. C'est ma station, je me lève, me plante devant les portes. La plupart du temps, lorsque les portes s'ouvrent, le troupeau sur le quai se divise en deux groupes bien distincts, libérant ainsi le passage. Mais y'a toujours des exceptions. Le connard qui reste planté en plein milieu, qui n'a rien compris, et qui pète les plombs si on a le malheur de le toucher au passage. La madame qui, aussitôt les portes ouvertes, se lance tête première et joue du coude pour se frayer un chemin. On comprend, madame, que vous voulez une place assise; on aimerait toutefois, autant que possible, sortir du wagon sans se faire casser deux côtes flottantes.
Imposteur!
2- Dans l'escalier mécanique. C'est l'heure de pointe, et les milliers de fourmis que nous sommes à se frayer un chemin dans ces dédales avons pour la plupart la décence de ne serait-ce que tenter de ne pas nuire à la circulation. L'escalier fait deux milles de long, on voit très bien jusqu'en haut. En un rapide coup d'oeil, on peut donc clairement déduire que : A) dans la voie de droite, les gens sont plantés là et attendent d'être rendus en haut; et B) la voie de gauche appartient aux gens en forme, pressés, en retard, ou ayant tout simplement le goût d'avancer. Wow, serait-ce la même chose que sur la route, en voiture? Oui!, bravo! Alors pourquoi, mais alors là pourquoi se planter dans la voie de gauche et rester là? Comment ne pas vous rendre compte que tout le monde marche devant vous et que personne ne bouge à votre droite? Seriez-vous par hasard la seule et unique personne dans cette foule à n'avoir rien compris? Ne vous retournez surtout pas, vous risqueriez de voir le visage de tous ces gens qui viennent de freiner brusquement dans votre dos et qui rêvent de vous lancer en bas...
1- Devant le tourniquet. C'est le matin, il est 7h15, quatre autobus régurgitent un flot de passagers devant la station. 172 personnes s'engouffrent dans l'escalier pour finalement se retrouver, une fois en bas, devant trois misérables tourniquets. 1, 2, 3, GO! Carte mensuelle, clac, monsieur passe, correspondance, clac, un autre monsieur, billet, clac, un étudiant passe, et là, tout d'un coup, oups... Madame s'arrête brusquement devant le tourniquet. Elle ouvre son sac, elle cherche. Pendant ce qui semble être une éternité, des dizaines d'usagers passent le tourniquet à sa gauche, à sa droite. Tout le monde vient de freiner derrière elle (voir l'escalier mécanique). Elle fouille, elle fouille, et trouve enfin sa carte. Yé! Ah, fuck, c'est sa carte du mois passé, qu'elle conserve pour une raison obscure,... Elle poursuit ses recherches, pour finalement se rappeler qu'elle l'avait dans sa poche. Elle franchit le tourniquet avec succès! Il est maintenant 9h00, elle vient de rater les 22 derniers trains, et ceux et celles qui descendaient l'escalier en même temps qu'elle ce matin entament leur deuxième café au travail.
La STM vous remercie de votre compréhension.
5- Dans un wagon. Un homme termine sa lecture, referme son journal, le laisse tomber « subtilement » par terre (non non, personne ne m'a vu faire) ou le lance non subtilement sur le banc libre en face de lui (oui oui, j'en ai rien à foutre, j'assume mon geste). C'était si dur de le garder dans ta main, sur tes cuisses, de le mettre dans ton sac, ou dans ta poche? Et je fais quoi, moi? Je lui dis de le ramasser, je le sermonne, et je cours le risque de me faire engueuler, battre ou poignarder??? Trop risqué. Je prends alors mon trou, et je le trouve stupide, dans ma tête, pas trop fort, de loin.
4- Devant le tourniquet. C'est l'heure de pointe, des centaines et des centaines d'usagers franchissent les tourniquets chaque minute. Monsieur passe sa carte d'autobus dans la fente à la vitesse de l'éclair, sur son air d'aller. Mauvaise réponse, petit X rouge. Bang! Tout le monde autour se demande s'il pourra encore avoir des enfants. Surpris, il réessaie. Non. Humilié, il la passe à nouveau, plus lentement. Non plus. Tout le monde attend derrière lui. En colère, il coupe dans la ligne du tourniquet suivant, puis passe sa carte tout doucement dans la fente. Rien à faire. Il essaie encore, en regardant les gens autour, cherchant leur approbation comme quoi ces cartes ne valent rien. Pourtant, 120 personnes sont passées depuis sa première tentative. Il recule, coupe une fois de plus dans la ligne du tourniquet suivant. Le X rouge est plus fort que lui. Après avoir foutu le bordel à tous les tourniquets, et surtout après avoir coupé tout le monde en sauvage plus d'une fois, il se dirige (enfin) vers le contrôleur, pour l'engueuler, bien sûr.
3- Dans un wagon. C'est ma station, je me lève, me plante devant les portes. La plupart du temps, lorsque les portes s'ouvrent, le troupeau sur le quai se divise en deux groupes bien distincts, libérant ainsi le passage. Mais y'a toujours des exceptions. Le connard qui reste planté en plein milieu, qui n'a rien compris, et qui pète les plombs si on a le malheur de le toucher au passage. La madame qui, aussitôt les portes ouvertes, se lance tête première et joue du coude pour se frayer un chemin. On comprend, madame, que vous voulez une place assise; on aimerait toutefois, autant que possible, sortir du wagon sans se faire casser deux côtes flottantes.
Imposteur!
2- Dans l'escalier mécanique. C'est l'heure de pointe, et les milliers de fourmis que nous sommes à se frayer un chemin dans ces dédales avons pour la plupart la décence de ne serait-ce que tenter de ne pas nuire à la circulation. L'escalier fait deux milles de long, on voit très bien jusqu'en haut. En un rapide coup d'oeil, on peut donc clairement déduire que : A) dans la voie de droite, les gens sont plantés là et attendent d'être rendus en haut; et B) la voie de gauche appartient aux gens en forme, pressés, en retard, ou ayant tout simplement le goût d'avancer. Wow, serait-ce la même chose que sur la route, en voiture? Oui!, bravo! Alors pourquoi, mais alors là pourquoi se planter dans la voie de gauche et rester là? Comment ne pas vous rendre compte que tout le monde marche devant vous et que personne ne bouge à votre droite? Seriez-vous par hasard la seule et unique personne dans cette foule à n'avoir rien compris? Ne vous retournez surtout pas, vous risqueriez de voir le visage de tous ces gens qui viennent de freiner brusquement dans votre dos et qui rêvent de vous lancer en bas...
1- Devant le tourniquet. C'est le matin, il est 7h15, quatre autobus régurgitent un flot de passagers devant la station. 172 personnes s'engouffrent dans l'escalier pour finalement se retrouver, une fois en bas, devant trois misérables tourniquets. 1, 2, 3, GO! Carte mensuelle, clac, monsieur passe, correspondance, clac, un autre monsieur, billet, clac, un étudiant passe, et là, tout d'un coup, oups... Madame s'arrête brusquement devant le tourniquet. Elle ouvre son sac, elle cherche. Pendant ce qui semble être une éternité, des dizaines d'usagers passent le tourniquet à sa gauche, à sa droite. Tout le monde vient de freiner derrière elle (voir l'escalier mécanique). Elle fouille, elle fouille, et trouve enfin sa carte. Yé! Ah, fuck, c'est sa carte du mois passé, qu'elle conserve pour une raison obscure,... Elle poursuit ses recherches, pour finalement se rappeler qu'elle l'avait dans sa poche. Elle franchit le tourniquet avec succès! Il est maintenant 9h00, elle vient de rater les 22 derniers trains, et ceux et celles qui descendaient l'escalier en même temps qu'elle ce matin entament leur deuxième café au travail.
La STM vous remercie de votre compréhension.
Libellés : STM
1 commentaires:
Tellement universel mon vieux. Des fois je me dis que je dois être un maniaque de l'ordre social qui souffre d'une étrange maladie mentale et d'un besoin irrépressible d'éduquer la population.
Mais non ! Quand je vois que je ne suis pas le seul, ça me rassure !
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