7 septembre 2010

28 semaines/weeks plus tard/later

28 Weeks Later
Juan Carlos Fresnadillo, 2007




J'aime beaucoup 28 Days Later. Pourtant, quand je l'ai vu la première fois, au cinéma, j'avais trouvé ça bof. Puis, il y a de ça un an, je l'ai revu en DVD, et là, j'ai beaucoup plus apprécié. Puis, je me suis acheté le Blu-ray à Nôwel, et après un troisième visionnement, ce fut la consécration. Je ne suis pas le plus grand fan de Danny Boyle, mais quand ses films fonctionnent, ça fonctionne du tonnerre.

La rupture de ton qui m'avait tant dérangé lors de mon premier visionnement (le switch opéré quand le trio trouve refuge à la base militaire) me plaît maintenant beaucoup. On dirait que le film a été tourné en une semaine, entre potes. Évidemment, il n'en est rien, mais c'est un peu ça, « l'effet Boyle » : pour un budget de 8 M$, faire un film qui a l'air d'avoir coûté 100 000 piasses.

Je me doutais bien que sa suite serait différente. 28 Weeks Later s'ouvre sur un rythme d'enfer. 15 premières minutes mémorables. On y voit le toujours sympathique Robert Carlyle abandonner sa femme, comme le lâche qu'il est, avant de se faire poursuivre à travers la moitié de la campagne anglaise par une bande d'enragés. Une intro super intense, extrêmement nerveuse. Très réussi. Ensuite... baisse de régime totale pendant un gros 30 minutes. Mais ce n'est pas ennuyant pour autant.



Le stress revient à la charge lorsque les contaminés reprennent le contrôle d'une cité jadis décontaminée... ça vire au bordel pas à peu près. Il faut voir les soldats américains recevoir l'ordre de tirer dans le tas... Contaminés ou non, feu à volonté! Un véritable carnage. Cest à partir de ce moment qu'on commence à suivre notre soldat pris de remords. Après avoir abattu quelques innocents, il va tenter décide d'aider un groupe de survivants à sortir de cette zone maudite. Le soldat est campé par Jeremy Renner, qui joue EXACTEMENT le même rôle que dans The Hurt Locker, tourné un an après (et enseveli sous les récompenses).



Il y a également deux enfants (les mioches de Carlyle), mais c'est pas gnagna, c'est pas le classique « Bon, encore des estis d'enfants dans l'intrigue, juste pour faire cute ». Leur sang est PEUT-ÊTRE à moitié immunisé contre la rage qui tue tout sur son passage. Ils sont importants. Y'a aussi une docteure jouée par une espèce de sosie de Jessica Alba. Et y'a Carlyle, bien sûr, toujours aussi cinglé. Malheureusement, son personnage réapparaît tout le temps, il réussit toujours à retrouver ses enfants, il échappe à la mort 15 fois; ça devient terriblement lassant, car beaucoup trop tiré par les cheveux.



Y'a des gros noms qui meurent dans le film, et ça, c'est toujours cool. C'est bien filmé, bien joué, c'est nerveux à souhait, c'est pas mal gore, y'a beaucoup de CGI mais ça paraît pas trop, et y'a pas vraiment de temps morts. Moins réussi que le premier, certes, mais différent aussi. Je ne m'amuserai pas à comparer les deux.



Bonus : l'excellent thème musical de 28 Days Later, une lente montée répétitive hypnotisante, fait une apparition surprise deux ou trois fois pendant le film.

À condition d'avoir vu le premier, cette suite à est voir. Tamisez les lumières et laissez-vous gagner par le stress.



La bande-annonce :

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Le thème musical :

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