Rester couché
Lundi matin, 7 h 28, Tim Hortons, Palais des congrès
Nous sommes tous en ligne comme du bétail. Comment fonctionner sans café? Impensable. Tellement impensable, en fait, que je n'ose même pas y penser.
**
La femme juste devant moi : Hi, one small coffee, one milk, please.
La caissière : Four milks? [dit-elle en foutant quatre doses de lait dans un verre de grandeur... moyenne]
La femme : ?!... ONE MILK! ... and I want a small cup!
La caissière : Oh... [on jette tout, on recommence]
[transaction]
**
Mon tour
Moi : Bonjour, un très grand café, une crème-deux sucres svp.
La caissière : Une crème et?
Moi : ... deux sucres.
[fouille dans mon portefeuille, ne regarde pas ce qu'elle fait]
Caissière : 1,74 $ svp.
Moi : Je t'ai demandé un très grand, tu m'as fait un grand, pis tu me charges le prix d'un très grand.
La caissière : Oh... [on jette tout, on recommence]
Moi : Une crème-deux sucres [avant qu'elle ne me le demande]
La caissière : 1,74 $ svp.
[transaction]
Moi : Je t'ai donné un 10, tu m'as remis le change pour un 5...
La caissière : Oh...
Moi : ...
[elle me remet ce qu'elle me doit; « Bonne journée » dis-je, avant de quitter cet endroit de malheur]
**
Les écouteurs de retour dans les oreilles, je mets mes gants, j'enroule mon foulard, j'attache mon manteau, je sors.
Je marche d'un pas décidé vers le travail, prêt à attaquer ce lundi qui...
Mon café! ... l'ai oublié sur le comptoir.
Tabarnac.
Lundi matin, 7 h 28, Tim Hortons, Palais des congrès
Nous sommes tous en ligne comme du bétail. Comment fonctionner sans café? Impensable. Tellement impensable, en fait, que je n'ose même pas y penser.
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La femme juste devant moi : Hi, one small coffee, one milk, please.
La caissière : Four milks? [dit-elle en foutant quatre doses de lait dans un verre de grandeur... moyenne]
La femme : ?!... ONE MILK! ... and I want a small cup!
La caissière : Oh... [on jette tout, on recommence]
[transaction]
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Mon tour
Moi : Bonjour, un très grand café, une crème-deux sucres svp.
La caissière : Une crème et?
Moi : ... deux sucres.
[fouille dans mon portefeuille, ne regarde pas ce qu'elle fait]
Caissière : 1,74 $ svp.
Moi : Je t'ai demandé un très grand, tu m'as fait un grand, pis tu me charges le prix d'un très grand.
La caissière : Oh... [on jette tout, on recommence]
Moi : Une crème-deux sucres [avant qu'elle ne me le demande]
La caissière : 1,74 $ svp.
[transaction]
Moi : Je t'ai donné un 10, tu m'as remis le change pour un 5...
La caissière : Oh...
Moi : ...
[elle me remet ce qu'elle me doit; « Bonne journée » dis-je, avant de quitter cet endroit de malheur]
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Les écouteurs de retour dans les oreilles, je mets mes gants, j'enroule mon foulard, j'attache mon manteau, je sors.
Je marche d'un pas décidé vers le travail, prêt à attaquer ce lundi qui...
Mon café! ... l'ai oublié sur le comptoir.
Tabarnac.
Libellés : Mi vida
1 commentaires:
Elle devrait en boire quelques-uns pour se réveiller la cervelle... si c'est possible.
C'est aussi une grande alliée de l'environnement.
Mais dis-moi, que foutais-tu là si tôt ? Tes heures de gloire à domicile sont révolues ?
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