Trop de détails
Provigo, dimanche soir, 18h20. Je fais mon épicerie, tranquille, pas un chat. Je veux des piments verts, mais bon, le présentoir est vide. Je veux des poitrines de poulet désossées, mais ce sera pour une autre fois, il n'en reste aucune. Pour que je n'y vois que du feu, ces imbéciles ont même bouché les trous avec des paquets de viande hachée. Mon lait 1%? Non plus. « Du 1??? Euh, lundi, ou peut-être mardi, genre!», me répond le gars qui fait semblant de travailler. Et qui fait semblant de savoir. Je déteste mon Provigo. C'est la dernière fois que j'y mettais les pieds.
J'arrive à la caisse avec mon panier à moitié vide pour cause d'épicerie minable et en perpétuelle rupture de stock. Pas de clients en ligne, pas d'employés. C'est normal, on est dimanche, le staff est réduit, les... !!!!!! C'est alors qu'une jeune caissière* surgit de nulle part, les yeux cernés, le sourire manqué.
*16, 17 ans...
C'est à croire qu'elle dormait par terre. La voilà toutefois devant moi, infidèle à son poste. On peut donc commencer la game.
-Bonjour.
-Bonjour Monsieur.
Je commence à placer sur le tapis roulant le peu de bouffe que j'ai réussi à trouver. Une vieille dame arrive avec son panier, attend sagement derrière moi. Puis un homme, dans la quarantaine, droit et sûr de lui, dont la soirée s'annonce « steak et vin cheap ». Tant mieux, il semble avoir trouvé ce qu'il cherchait, LUI. La caissière se retourne et crie* vers un semblant de bureau de gérant :
*40, 50 décibels...
-Cathyyyyyyyyy? Cathy!!!!!!!???????????
La porte s'ouvre, Cathy sort du bureau. Ce n'est clairement pas la gérante, elle a l'air encore plus jeune que ma caissière. Oui oui, MA caissière, bon.
-Quoi?
-T'as-tu des Tylenol?
-Euh, euh... Non,...
(J'avais goût de lui répondre : « Des Tylenol?? Euh, lundi, ou peut-être mardi, genre! »)
Songeuse, ma caissière passe deux ou trois autres produits sur sa plaque vitrée assortie d'un joli rayon laser rouge cancérigène avant de renchérir :
-T'as-tu un couteau d'abord??
Intrigué, je lève la tête. La vieille dame la regarde, l'homme au vin moins cher que son steak à 8$ la regarde aussi, puis tous les regards se tournent vers Cathy. On attend sa réponse. Ne nous déçoit pas, Cathy!
-Un couteau?? Non!, pourquoi?
-POUR ARRACHER MON UTÉRUS PIS L'GARROCHER AU BOUT DE MES BRAS!!!!!*
*70, 80 décibels...
Ah, c'était donc pour ça, les Tylenol... Je suis pour la liberté d'expression, mais j'avoue que là, ça m'a écoeuré.
Conseil du jour à MA caissière :
Provigo, dimanche soir, 18h20. Je fais mon épicerie, tranquille, pas un chat. Je veux des piments verts, mais bon, le présentoir est vide. Je veux des poitrines de poulet désossées, mais ce sera pour une autre fois, il n'en reste aucune. Pour que je n'y vois que du feu, ces imbéciles ont même bouché les trous avec des paquets de viande hachée. Mon lait 1%? Non plus. « Du 1??? Euh, lundi, ou peut-être mardi, genre!», me répond le gars qui fait semblant de travailler. Et qui fait semblant de savoir. Je déteste mon Provigo. C'est la dernière fois que j'y mettais les pieds.
J'arrive à la caisse avec mon panier à moitié vide pour cause d'épicerie minable et en perpétuelle rupture de stock. Pas de clients en ligne, pas d'employés. C'est normal, on est dimanche, le staff est réduit, les... !!!!!! C'est alors qu'une jeune caissière* surgit de nulle part, les yeux cernés, le sourire manqué.
*16, 17 ans...
C'est à croire qu'elle dormait par terre. La voilà toutefois devant moi, infidèle à son poste. On peut donc commencer la game.
-Bonjour.
-Bonjour Monsieur.
Je commence à placer sur le tapis roulant le peu de bouffe que j'ai réussi à trouver. Une vieille dame arrive avec son panier, attend sagement derrière moi. Puis un homme, dans la quarantaine, droit et sûr de lui, dont la soirée s'annonce « steak et vin cheap ». Tant mieux, il semble avoir trouvé ce qu'il cherchait, LUI. La caissière se retourne et crie* vers un semblant de bureau de gérant :
*40, 50 décibels...
-Cathyyyyyyyyy? Cathy!!!!!!!???????????
La porte s'ouvre, Cathy sort du bureau. Ce n'est clairement pas la gérante, elle a l'air encore plus jeune que ma caissière. Oui oui, MA caissière, bon.
-Quoi?
-T'as-tu des Tylenol?
-Euh, euh... Non,...
(J'avais goût de lui répondre : « Des Tylenol?? Euh, lundi, ou peut-être mardi, genre! »)
Songeuse, ma caissière passe deux ou trois autres produits sur sa plaque vitrée assortie d'un joli rayon laser rouge cancérigène avant de renchérir :
-T'as-tu un couteau d'abord??
Intrigué, je lève la tête. La vieille dame la regarde, l'homme au vin moins cher que son steak à 8$ la regarde aussi, puis tous les regards se tournent vers Cathy. On attend sa réponse. Ne nous déçoit pas, Cathy!
-Un couteau?? Non!, pourquoi?
-POUR ARRACHER MON UTÉRUS PIS L'GARROCHER AU BOUT DE MES BRAS!!!!!*
*70, 80 décibels...
Ah, c'était donc pour ça, les Tylenol... Je suis pour la liberté d'expression, mais j'avoue que là, ça m'a écoeuré.
Conseil du jour à MA caissière :
Libellés : Mi vida
8 commentaires:
Bwahahahah !!!
Quelle soirée !! Mon Super C est souvent tout aussi vide et non souriant....... Mais c'est mieux que mon ancienne épicerie désastreuse où BS ne décrit pas complètement le train de vie des idiots qui s'y tenaient. Demande à Clifford, il allait ailleurs un coup sa bagnole acheté....
C'est vrai ! Mon épicerie (le Métro Bigras sur Gauthier) actuelle n'est pas vraiment plus glorieuse, il y a juste un peu moins de BS et de blanc infini... et une sélection tout aussi déficiente.
moi jtravails dansune epicerie pis ya pas assez de staff pour remplir les contoirs.alors trou du cue vas chier.on se force le cue a cause que tes pas capable daller faire ton epicerie la semaine.si tes pas content ben mange dla marde tu te prend pour qui toi la.
Un commentaire aussi poli et structuré mérite une réponse très poussée de ma part ! La voici :
Va brailler ailleurs, on s'en calisse.
Mais mon brave travailleur anonyme, si tu travailles dans une épicerie, et si tu risques de travailler toute ta vie dans une épicerie, c'est parce que tu ne sembles avoir ni l'envie, ni les capacités de passer ton secondaire V. Allez, retourne faire des « starts » avec ta Civic modifiée dans le stationnement de ta belle épicerie.
je suis boucher mon sec 5 est fait pis jai travailler chez bigras il manque de staff tout le temps si ca te derange tant que ca va les aider la fin de sem peteux de broue du plateau
pauvre ti poux,
c'est pas facile de se faire renvoyer son Karma dans la face, hein...
26 mai, 7 ou 8 homards agonisent dans levivarium plein d'une eau stagnante au Métro Bigras. Informé le caissier répond: ce n'est pas ma job. Un autre exemple du laxisme qui sévit dans ce commerce : les prix ne sont pas affichés, le personnel qui jase constamment sans se soucier des clients, des produits périmés. Pas étonnant que les gens du voisinage .évitent ce commerce !
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